Groupes actifs
Il semblerait qu’Omar Orlandini, l’ancien leader de Genève Non Conforme, se soit rapproché d’un club de motards en France voisine. Certains des anciens membres de Genève Non Conforme sont encore actifs au sein de Kalvingrad Patriote, d’autres ont tout simplement quitté le mouvement.
Résistance Helvétique reste le groupe le plus actif dans les cantons de Vaud et Valais. Depuis leur fusion avec les Démocrates Suisses, ils se sont lancé dans l’éléctoralisme et se structurent en sections cantonales. Résistance Helvétique a également beaucoup voyagé durant cette année et a réussi à créer plusieurs contacts européens.
Le PNS (parti nationaliste suisse) de Philippe Brennenstuhl n’est plus que l’ombre de lui même et un de ses cadres, David Rouiller, a même rejoint Résistance Helvétique où il a directement été promu porte-parole.
À Genève le problème néo-fasciste est quasiment inexistant mais malheureusement il est présent et il continue à s’implanter en Vaud, Valais et en France voisine. Cela est dû principalment au manque de structures antifascistes et d’activisme rural.
Au cours de l’année, le jugement de l’affaire de la « rixe » lors de la fête de la musique en 2012 a été rendu. C’est sans surprise que les néo-nazis ont eu des peines légères et que le chanteur de punk blessé a été condamné pour s’être défendu. Depuis cette affaire, Lucas Tersen, un des néo-nazis, se « cache » en Suisse pour éviter un procès en France (son pays d’origine) où il a été condamné à 2 ans de prison ferme pour « participation à un groupe de combat ».
Tout comme Alexandre Gabriac qui vient chercher refuge à Genève entre deux procès et qui travaille dans un bureau de change à la rue de Berne appartenant à la famille de l’ancien président d’Egalité et Réconciliation Suisse, Behnam Najjari.
Le concert de Blood & Honor
L’événement marquant de cette année aura été le concert organisé par le réseau néo-nazi international « Blood & Honor » ayant réuni plus de 5’000 personnes venues de toute l’Europe (surtout de l’est) dans la localité de Toggenburg dans le canton de Saint-Gall. Ce concert a servi à récolter des fonds pour soutenir des néo-nazis allemands en procès pour aggressions. Initialement prévu au sud de l’Allemagne, l’événement a été déplacé en Suisse sans que les autorités et la police ne réagissent.
Suite à cet épisode, nous avons pu remarquer le retour des concerts organisés par l’extrême-droite au niveau national et international à des fins de recrutement et de financement. Il faut aussi noter l’organisation de tournois de boxe et d’arts martiaux qui s’est dévélopée chez plusieurs groupes de la région.
Soral
Une autre affaire qui a secoué l’actualité de cette année : l’affaire Conversano-Soral. Invités par Dieudonné, ces deux personnages incarnant deux tendances de l’extrême-droite française dite « dissidente », se sont déchirés sur un plateau. D’un côté Soral et sa stratégie d’alliance entre musulmans et catholiques français contre les juifs, et de l’autre le nationalisme blanc de Conversano. Le « débat » a tourné court et Soral s’en est pris physiquement à Conversano. Suite à cette affaire, l’extrême-droite française a dû choisir son camp et elle s’est encore plus fragmentée. Des anciens alliés de Soral lui ont tourné le dos et ont choisi de soutenir Conversano, comme l’athlète suisse Pascal Mancini. Pas étonnant d’ailleurs vu que ce dernier est actuellement en couple avec Vanessa Inzaghi, l’ex-femme de Lucas Tersen (le néo-nazi) et l’ex-petite amie de Omar Orlandini (ancien leader de Genève Non Conforme) et ancienne membre de l’UDC.
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