Français

Depuis fin 2023, un nombre croissant de personnes s’opposent aux actions du gouvernement israélien, déterminé à « effacer le peuple palestinien ».

Cependant, les personnes qui s’opposent aux politiques de ce gouvernement sont souvent déformées et associées à l’antisémitisme, conduisant à une censure quasi systématique. Des concepts tels que l’inclusivité et "les safes spaces", qui ont été créés dans les milieux luttant contre les inégalités sociales et l’oppression systémique, sont récupérés et utilisés pour attaquer des voix s’élèvent contre le génocide.

Maintenant que le génocide du peuple palestinien est officiellement reconnu, nombreux sont celleux qui s’interrogent sur le déni persistant de nombreuses institutions et la répression subie par ceux qui expriment leur indignation face à cette situation.

Noux, étudiantexs en école d’art, rejoignons l’appel à la mobilisation en soutien à Gaza lancé par d’autres étudiantexs dans le monde. Ces derniers mois les images des camps pour la libération Palestinienne fleurissent, les mobilisations étudiantes retentissent partout dans le monde en solidarité avec le peuple palestinien alors maintenant plus que jamais noux noux mobilisons.

Pendant une semaine une grève étudiante s’est organisée au sein de la HEAD avec comme revendication, le boycott académique et l’arrêt des partenariats avec le Bezalel Academy of Arts and Design et le Shenkar College of Engineering and design en Isreal ainsi qu’un discours approprié sur le génocide ayant place à Gaza par la direction de la HEAD.
Pendant cette semaine noux avons tenus des assemblées générales pour mieux s’organiser, fabriqué des pancartes de soutien, remis sur pied "la soupe" pour un moment (repas prix libre cuisiné par et pour les étudiantexs), nourrit un info kiosque, organisé une visio-conférence avec un.ex élève étudiant dans l’une des deux écoles en Israel. Noux avons appris que de vraies zones d’apartheid existent dans ses deux écoles, que la présence d’armes y est autorisée et que les étudiantexs se voient participer à la fabrication d’uniformes pour l’IDF.
Mais la direction de la HEAD refuse catégoriquement de rompre les partenariats et de se positionner pour un cessez le feu. A la place des "rappels" comme quoi l’art ne serais pas politique et encore moins l’école noux ont été envoyé.
Pour être honnête l’administration de la HEAD noux met dans une position délicate, noux risquons nos crédits, nos diplômes, peut-être nos bourses ou nos futurs, noux ne savons pas jusqu’à où la silenciation pourrait aller, parce que noux sommes contre un génocide et que noux refusons de noux taire.

Ce en quoi noux sommes convainques cependant c’est que noux ne voulons pas d’une école qui met ses propres étudiantexs dans une situation comme celle-çi, que noux lutterons jusqu’au bout pour un cessez le feu et que pendant que la direction joue sur les mots un génocide ce déroule sous nos yeux.

Partout dans le monde les écoles luttes pour une Palestine libre alors même si le souffle noux manque et qu’on noux immobilise, la solidarité étudiante sera plus forte encore et noux continuerons de lutter.

English

Since the end of 2023, a growing number of people have been opposing the actions of the Israeli government, which is determined to
‘erase the Palestinian people’.

However,people who take a stand against this government’s policies are often misrepresented and associated with anti-Semitism,
leading to almost systematic censorship.
Concepts such as inclusivity
and safe space, which have been created
in circles fighting against social inequality and systemic oppression,
are recuperated and used to attack
voices speaking out against genocide.

Now that the genocide of the Palestinian people has been officially recognised, many people are wondering about the persistent denial of many institutions and
the repression suffered by those who express their indignation at this situation.

We, art school students, join the call for mobilization in support of Gaza launched by other students all across the world. In recent months, images of Palestinian liberation camps have flourished, student mobilizations have echoed throughout the world in solidarity with the Palestinian people, so now more than ever we are mobilizing.

For a week a student strike was organized within HEAD with the demand of an academic boycott and an end to partnerships with the Bezalel Academy of Arts and Design and the Shenkar College of Engineering and design in Israel as well as a appropriate speech on the genocide taking place in Gaza by the leadership of the HEAD.
During this week we held general assemblies to better organize ourselves, made support signs, put "the soup" back together for a moment (free-price meal cooked by and for students), maintained an information kiosk, organized a video conference with a former student studying in one of the two schools in Israel. We learned that real apartheid zones exist in these two schools, that the presence of weapons is authorized there and that students are participating in the manufacture of uniforms for the IDF.
But the HEAD leadership categorically refuses to break partnerships and position itself for a ceasefire. Instead, “reminders” that art and school would not be political were sent to us.
To be honest the HEAD administration puts us in a delicate position, we risk our credits, our diplomas, perhaps our scholarships or our futures, we do not know how far the silenciation could go, because we are against a genocide and we refuse to remain silent.

What we are convinced of, however, is that we do not want a school that puts its own students in a situation like this, that we will fight till the end for a ceasefire and that while the management plays on words, a genocide is taking place before our eyes.

All over the world, schools are fighting for a free Palestine, so even if we lack momentum and we are immobilized, student solidarity will stand stronger and we will continue to fight.

Artist 4 Palestine
Student 4 Palestine