Migrations - Frontières Stop Bunkers

La Lotta

La lutte continue et continuera et rien ne nous arrêtera jusqu’à ce que nous arrivions à un changement total. Nous qui sommes pauvres, selon ceux qui détiennent le pouvoir, nous sommes sûrs d’une chose, c’est que nous sommes uni.e.s, ensemble pour un objectif unique : faire comprendre à tous et toutes que le monde est un pays et qu’il n’appartient à personne. C’est maintenant le moment du changement que nous attendons depuis longtemps. C’est le moment de hurler à la face des politicien.ne.s qui ont gouverné.e.s comme ils.elles le voulaient et à leur manière durant des années. C’est toujours les mêmes choses et rien n’évolue. Nous, migrants, membres du collectif No Bunkers, ne voulons plus être leurs esclaves. Nous voulons les mêmes droits pour toutes et tous, nous voulons la liberté, vivre en paix et dans la dignite.

Pourquoi un requérant d’asile n’a pas le droit de travailler ? Pourquoi n’a-t-il pas le droit de s’intégrer dans le monde social ? Personnellement, ces interdictions je les vois comme des crimes à notre encontre.

Les droits des requérant.e.s d’asile en Suisse : Le droit d’asile est reconnu mondialement mais ici en Suisse ce droit n’est qu’un masque. D’un côté, il est vrai que c’est possible d’entrer en Suisse et de demander l’asile. Cela est connu à l’extérieur du pays. Mais de l’autre, les conditions de vie des requérant.e.s d’asile à l’intérieur de ce pays sont vraiment scandaleuses, arrogantes et criminelles parce qu’au fond nous n’avons pas le droit d’exercer nos droits fondamentaux comme cela devrait être le cas pour toutes et tous. Nous sommes traité.e.s comme des prisonnier.e.s ou pire encore. Nous n’avons ni même le droit de lutter et de participer à des manifestations pacifiques sinon nous nous faisons arrêter par la police. Je me demande, qu’elle est la différence entre un détenu et un requérant d’asile ? Pour ma part je préfère le premier choix, car au moins dans celui-ci le fait que nous n’ayons aucun droit est clair alors que dans la position de requérant d’asile, nous avons l’impression d’être libres et pourtant c’est tout l’inverse.

Nous devons être préparé.e.s, avoir des plans et des objectifs communs. C’est comme ça que nous ne reviendrons jamais en arrière. Petit à petit, uni.e.s plus que jamais nous arriverons à notre objectif et rendrons le sourire aux personnes qui en ont réellement besoin. Cela est le but du collectif No Bunkers et j’espère que ce collectif n’abandonnera jamais.

MM., membre du collectif No Bunkers

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