La réaction contre ces poursuites pénales ne doit pas être la tâche de quelques-uns, activistes spécialisés ou juristes. Elle doit être large, auto-organisée et investie par tout le mouvement social. Dans ce sens, depuis le mois de mars, des groupes se sont créés localement dans plusieurs villes de France, pour développer une défense collective qui implique nécessairement le refus de séparer les prétendus « bons » manifestants des « mauvais » et de tracer une ligne de démarcation entre moyens de protestation légitimes et illégitimes.
Ces groupes, comme Defcol (Paris), la Caisse de solidarité (Lyon), le Collectif d’autodéfense juridique (Lille), Caisse de solidarité contre la répression et Défense collective (Strasbourg), ou lteam 31 (Toulouse), apportent depuis des semaines des conseils, des outils pratiques et une assistance matérielle aux arrêtés et inculpés. Aussi longtemps que la répression sévira dans les tribunaux contre les manifestants, ces groupes vont avoir besoin d’un soutien financier pour payer les avocats. Nous lançons donc un appel international à participer à un fonds commun. Les sommes réunies seront ensuite réparties solidairement entre les différents collectifs.
Pour participer :
https://www.helloasso.com/associations/cadecol/collectes/international-campagn-of-solidarity