Après plus de quinze ans de débats sur la question, l’Assemblée générale de l’ONU a reconnu, mercredi 28 juillet 2010, le droit à l’eau potable comme un droit fondamental. Et pourtant …

Après avoir immédiatement mis au courant les propriétaires et la commune de Coppet de notre arrivée dans la maison,
Après avoir donné nos identités sans résister,
Après avoir pris une photo du compteur électrique afin de prouver notre envie de payer ce que nous consommons,
Après avoir proposé un contrat de confiance dans lequel nous nous engageons à entretenir la propriété,
Après avoir fait visiter la maison de bas en haut à un acheteur potentiel,
Voilà comment la commune de Nendaz [ndr : propriétaire de la maison] et l’Etat du Valais nous ont répondus : en nous enlevant un bien essentiel qui, en outre, est considéré comme un droit fondamental.

Les squatteurs sont une fois de plus pointés du doigt pour violation de domicile alors que dans un même temps, certains détenteurs immobiliers payent des ouvriers pour rendre leurs maisons inoccupables quand un grand nombre de personnes vivent dans des situations précaires.

Qu’il soit bien clair, nous n’entendons pas opposer de résistance active et ne voulons pas empêcher la vente de la maison, mais nous ne resterons pas sans voix face à cet acte antidémocratique, à la limite de la légalité et répressif au possible.

Sans eau pour nous laver, manger ou tout simplement boire, nous resterons tout de même, en tout cas, jusqu’à la séance de conciliation et nous nous réjouissons de pouvoir parler face à face avec les représentants de la commune de Nendaz et de l’État du Valais.