Culture - Contre-culture Cinéma

Projection de MACHINES IN FLAMES au Spoutnik le 15 juin à 20h30

Dans le Toulouse des années 1980, un groupe insaisissable attaque des entreprises informatiques. Le collectif disparait après trois ans, sans jamais avoir été arrêté et n’a jamais refait parler de lui.

Genève |

MACHINES IN FLAMES d’Andrew Culp et Thomas Dekeyser, 2022, Vo, sous-titré français, 50’

Séance autour de la critique numérique proposée par Luca Perrig et Léo Girard

Cinéma Spoutnik, Rue de la Coulouvrenière 11
JE 15 juin, 20h30
Entrée prix libre

Dans le Toulouse des années 1980, un groupe insaisissable attaque des entreprises informatiques. Le collectif disparait après trois ans, sans jamais avoir été arrêté et n’a jamais refait parler de lui. Deux réalisateurs enquêtent, à la recherche de réponses, de motivations et d’identités, mais sont rapidement frustrés par un collectif qui a frappé au cœur de la nuit, ne laissant derrière lui que des cendres et le tracé maladroit d’un graffiti cryptique.
Le film combine des traces d’archives, une mise en scène numérique et des vidéos nocturnes des cibles du collectif, dans une méditation sur l’informatique, la destruction et l’attrait des archives.
Plus d’informations sur le film et son actualité : https://lundi.am/Machines-en-flammes

« Machines in Flames (2022, 50 minutes) a d’abord circulé par le biais de diverses clés USB à effacement automatique lâchées à l’extérieur des campus d’entreprises. Cela a suscité des courriels d’avertissement de la part de ces entreprises de la tech qui craignaient la diffusion d’une histoire secrète d’autodestruction de l’informatique. Elles ont cherché à effacer toute recherche cinématographique d’un groupe insaisissable – CLODO – qui a fait exploser des entreprises informatiques dans les années 1980 à Toulouse, en France. En parcourant les nœuds cybernétiques du développement militaire, industriel et socialiste, Machines in Flames montre comment les dispositifs d’enregistrement ne parviennent pas à enfermer les cendres de l’histoire. On ne sait pas exactement ce qui a le plus inquiété les entreprises de sécurité : les traces d’archives enflammées du film, sa chorégraphie virale sur ordinateur, les séquences paranoïaques des surveillances nocturnes, ou son enquête philosophique sur l’auto-combustion ? Machines in Flames est le premier film de l’Internationale Destructionniste, et le premier d’une série sur l’appétit d’abolition d l’ultra-gauchisme. »

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