Depuis plusieurs jours, le peuple chilien s’est mobilisé pour protester contre la dégradation de ses conditions de vie. Le détonateur de ce mouvement a été la hausse du prix du métro.
En réaction à cette énième attaque néolibérale du gouvernement de Pinera, les étudiants.es et lycéens.ennes ont pris l’initiative de refuser massivement de payer le métro.
Le gouvernement les a immédiatement qualifiés.ées de délinquants.es et a lancé son offensive répressive.
Depuis, les étudiants.es ont été rejoins par les familles, travailleurs.euses et habitants.es des quartiers.
Aux protestations pacifiques suivirent des affrontements violents avec la police, des incendies et des réappropriations de marchandises dans différents supermarchés.
Le gouvernement chilien déclare alors l’état d’urgence et instaure un couvre feu dans toutes les grandes villes du pays. La gestion de l’ordre publique est donné aux mains des militaires.
Depuis la dictature de Pinochet, jamais un couvre-feu n’avait été instauré mais nous n’oublions pas la répression du peuple Mapuche qui lui subit toujours la répression meurtrière du gouvernement et une occupation militaire sur son territoire.
Les revendications ne s’arrêtent plus à la hausse du prix du métro mais bien à une politique inhumaine et dégradante qui voit la vie des plus précaires s’empirer tant au niveau de la santé que de l’éducation.
Nous exigeons l’arrêt immédiat de la répression, le retrait des forces armées et la levée du couvre-feu.
La démission immédiate de Pinera.
La libération sans conditions des détenu.e.s arrêtés.ées lors des manifestations.