Répression - Enfermement Prisonniers politiques

[Mexique] La santé du compagnon anarchiste Fernando Bárcenas se détériore rapidement

La direction de la Prison Nord a entravé le processus de repos et de récupération entamé par Fernando après une grève de la faim qui a duré 53 jours, en le plaçant dans la zone de population générale et en lui changeant de dortoir. C’est pourquoi, depuis le jeudi 10 septembre 2015, le compagnon Fernando Bárcenas s’est à nouveau déclaré en grève de la faim, il est dans un état critique.

Mexique |

Message de Fernando Barcenas depuis la Prison Nord du 19 septembre 2015

Après 9 jours de cette grève de la faim, je suis dans un état un peu diminué mais avec la détermination et la conviction qui grandissent comme augmente la haine sous la pression et le sentiment permanent de bellicosité et d’esprit insurrectionnel. L’attitude de l’institution qui continue de harceler et d’allonger les délais pour répondre aux propositions qui reflètent notre conviction a fait que cette grève doit se prolonger.

Cependant cela ne doit pas nous décourager, au contraire nous devons continuer à pratiquer et à propager la solidarité révolutionnaire.

En avant ! La victoire ou la défaite, peu importe !
En avant ! Même si lors de notre marche pour la vie nous trébuchons sur la mort !


Pour la destruction de la société carcérale.
Avec rage et amour pour l’anarchie.

Fernando Barcenas

La santé de Fernando Barcenas se détériore rapidement – Rapport médical – Croix Noire Anarchiste de Mexico

Cela fait 9 jours que Fernando Barcenas a repris sa grève de la faim, l’équipe des médecins solidaires qui l’ont examiné le 18/09 rapporte que sa santé est dans un état critique, il présente une perte excessive de sa masse musculaire et suite à une analyse d’urine ils ont déterminé qu’il souffre d’une dénutrition sévère. De plus le compagnon présente des douleurs, des crampes et des nausées.

Hier, il devait être conduit devant le Conseil Technique, avec un autre compagnon de la CIPRE lui aussi en grève de la faim, pour un examen de sa situation et qu’une décision soit prise concernant son exigence de pouvoir rester dans la zone des arrivées pendant son rétablissement. Cependant cela n’a pas eu lieu. L’institution a utilisé comme prétexte la soi-disante agression contre un gardien de la part des compagnons de la CIPRE.

Quand les proches de Fernando ont interrogé à ce sujet les représentant de la Commission des Droits de l’Homme de la Ville [de Mexico], ces derniers se sont limités à répondre qu’il y a un règlement intérieur et que dû au comportement rebelle des compagnons, ceux-ci avaient perdu l’opportunité de passer devant le Conseil. De plus ils ont accusé Fernando d’être responsable de sa propre situation : « S’il est dans cet état, c’est du fait de sa propre décision ».

Il est urgent de montrer notre solidarité.
Aucun prisonnier-e n’est seul !

Plus d’infos : Les trois passants

P.S.

Un autre article “Là où commence l’Etat, la liberté de l’individu prend fin” sur renverse traitant de la même thématique se trouve ici

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