Répression - Enfermement Violences policières

Rassemblement à Genève après la mort d’une jeune femme dans un commissariat

Jeudi 22 février, une jeune femme de 20 ans a été retrouvée morte après une nuit de garde à vue au commissariat de police de Carl-Vogt. Un rassemblement a été appellé samedi. Compte-rendu et tract.

Genève |

Jeudi 22 février, une jeune femme de 20 ans a été retrouvée morte après une nuit de garde à vue au commissariat de police de Carl-Vogt. Un rassemblement a été appellé sur les plateformes numériques, et largement relayé ensuite. Peu après 17h, il y avait environ 150 personnes, de tous âges, dont beaucoup du quartier de la Jonx ! Ambiance combative et prises de paroles et slogans bien repris par les personnes présentes. A la fin vers 18h, quelques jets d’oeufs et de farine ont été faits en direction des policiers en tenue anti-émeute qui gardaient l’entrée du commissariat.
Ce rassemblement a donné un signal important et il en appellera sûrement d’autres, affaire à suivre…

Ci-dessous, le tract distribué sur place par le collectif Silure.
— -

Personne ne mérite de mourir dans les cellules du Boulevard Carl-Vogt !

Jeudi 22 février, une jeune femme de 20 ans a été retrouvée morte en cellule. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches. Personne ne mérite de mourir en cellule. Il s’agit du deuxième décès à Carl-Vogt dans un très court laps de temps puisque le 3 janvier dernier, un jeune homme de 20 ans lui aussi (!) y a été retrouvé sans vie.

CETTE SITUATION DOIT CESSER ET JUSTICE DOIT ÊTRE RENDUE !

Comment se fait-il que de simples gardes à vue débouchent sur la mort des personnes arrêtées ? Les autorités taisent les détails auxquels elles ont accès. Ce n’est pas par respect envers les proches des victimes, mais pour éviter de médiatiser l’affaire. La justice et les flics veulent sans doute régler ces questions sans faire de vague afin de préserver l’image de la police. Ces affaires sont toujours traitées avec un profond mépris pour les victimes ainsi que leur proches.

La responsabilité est politique ! Depuis 2023, c’est à nouveau le Parti Socialiste qui dirige la police cantonale, ils doivent rendre des comptes. Ce n’est pas la première fois que des personnes meurent entre les mains de la police en Suisse. Dans le canton de Vaud, les noms de Hervé, Lamin, Mike ou Nzoy (morts respectivement en 2016, 2017, 2018, 2021) résonnent régulièrement dans la rue. Les luttes pour la vérité et la justice menées par les proches et les familles des victimes de violences policières sont longues et elles doivent être appuyées.

Face à ces drames, l’émotion ne suffit pas ! Car elle passe toujours… Le combat pour la justice, contre les violences policières et le racisme d’état, voilà les exigences que posent ces décès liés à la police.

PLUS AUCUN MORT ENTENTION ! JUSTICE ETRITÉ !

Collectif Silure, le 24 février 2024
silure@riseup.net / @le_silure
Pour plus d’informations sur les luttes contre les violences policières :
Renverse.co

Publiez !

Comment publier sur Renversé?

Renversé est ouvert à la publication. La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site. Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions, n’hésitez pas à nous le faire savoir
par e-mail: contact@renverse.co