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Nzoy s’ajoute à la longue liste de personnes noires et racisées tuées par la police. Khaled Abuzarifa, Samson Chukwu, Cemal G., Hamid Bakiri, Claudio M., Yaya Bakayoko, Ousman Sow, Alhusein Douto Kora, Mariame Souaré, Umut, John Wallas, Osuigwe Christian Kenechukwu, Abdi Daud, Andy Bestman, Joseph Ndukaku Chiakwa, Medina Yassin Suleyman, Oleg N., Ilhan O., Sara Jneid, Hervé Mandundu, Subramaniam H., Lamin Fatty, Mike Ben Peter, Salah Tebbouche, Nzoy.
Dites leurs noms !
Comme nous l’avons déjà écrit (ici et ici), le racisme anti-noir n’a pas de frontière, Les violences racistes non plus.
N’oublions pas, les personnes en détresse psychologique sont les victimes de violences innomables.
Il y existe un continuum de violences envers les personnes perçues comme neuroatypiques (asiles, enfermement, psychiatrisation). On assiste d’un côté au désinvestissement des lieux de soins et au manque de ressources structurel des hôpitaux, des permanences de santé, des lieux de soins communautaires... Sans compter que l’accès aux soins dépend de déterminants sociaux comme le statut socio-économique, le statut administratif, le quartier de résidence etc...
Et de l’autre côté, à cause de ces carences, la police est trop souvent appelée à la place de lieux de soins compétents quand des personnes sont en situation de détresse. Et sans surprise, elle tient son rôle, celui d’utiliser la violence pour maintenir l’ordre social ! Au lieu d’aider, elle ne fait qu’empirer la situation !
Les personnes neuroatypiques ont bien plus de chances de subir des violences que le reste de la population et sont d’autant plus vulnérables aux violences policières.
Quand on sait en plus que subir les violences racistes en général, et policières en particulier, en entendre parler tout le temps, ça impacte les personnes racisées dans leur santé mentale, ce qui les expose d’autant plus à des violences. C’est le serpent qui se mord la queue !