Mercredi 14 décembre 2016, le dernier prisonnier du 24 juin a été libéré à Bâle. Le risque de fuite n’était plus justifiable en raison de la peine en attente.
Après presque six mois passés en détention préventive, il se voit désormais confronté à une interdiction d’entrer sur le territoire suisse pour une durée de quatre ans. L’interdiction est valable dès aujourd’hui et une violation à son encontre sera punie d’une peine de prison. Cette mesure montre très clairement comment les autorités répressives prennent cette affaire au sérieux et comment il serait illusoire de croire que le pire serait désormais derrière nous.
Lors du procès qui pourrait éventuellement n’avoir lieu qu’à l’été, voire l’automne 2017, il est probable que le parquet exigera entre temps des peines de prison pour une partie des vingt personnes accusées.
Jusqu’à présent dans cette affaire, un mineur a déjà été condamné par la justice pour mineurs à une peine de dix jours de prison, assortie d’un an de sursis. Il a fait recours à la décision.
Rien n’est terminé ! Montrons-nous solidaires à l’avenir et soutenons les personnes accusées !