La personne qui se trouve encore en détention n’a pas de passeport suisse et son cas est de fait traité séparément. On ne peut pas prévoir pour le moment s’il pourra sortir de prison début octobre ou si le tribunal donnera suite à une énième demande éventuelle de prolongation de détention.
La longue détention des accusés est clairement motivée d’un point de vue politique, entre autre en raison de la partialité d’un juge d’instruction : Ce dernier, en plus d’être occupé au tribunal de mesures coercitives du palais de justice, est en même temps engagé de façon active au parti d’extrême-droite de l’UDC. Ces deux bâtiments ont justement été attaqués lors de la balade du 24 juin.
Nous souhaitons au dernier prisonnier beaucoup de force et d’énergie pour surmonter la longue détention – et nous le souhaitons aux personnes relâchées qui se retrouvent dans les bras des ami.e.s et compagnon.ne.s.
D’ailleurs, nous envoyons des saluts solidaires et de la force aux deux personnes en prison préventive à Zurich, à qui il est reproché d’avoir été impliquées dans la perturbation du congrès de la société européenne pour la recherche en culture (Eucarpia¹) le 29 août 2016.
Personne n’est libre tant que tout le monde ne l’est pas !
Antirep Gruppe Basel