Le rendez-vous du 23 janvier concerne uniquement nos deux compagnonNEs de lutte encore incarcéréEs actuellement.
Nous voulons leur envoyer de la force et du courage, qu’il.les puissent sentir notre solidarité à travers les murs de béton et les barreaux en acier.
On s’en fout de savoir si les accuséEs sont « coupables » ou non, dans les sens de l’inculpation. Nous sommes solidaires de nos compagnonNEs car il est évident que le ministère public d’Aix-la-Chapelle agit ici comme complice d’un système dégueulasse et axé sur le profit, afin de criminaliser et d’attaquer des personnes et des mouvements anti-autoiritaires.
Les personnes qui veulent attaquer la capitalisme dans son ensemble, tous ces mécanismes d’exclusion, toutes ces nuisances et sa brutalité, doivent se battre. Nous sommes solidaires sans réserve avec toutes celles et ceux qui se battent pour une société solidaire ! Qui ne combat pas a déjà perdu.
Lundi commencera donc un nouveau procès-spectacle à Aix-la-Chapelle, dont l’unique but est de jeter nos amiEs en prison pour longtemps, de briser la résistance, et de sanctionner les personnes qui aspirent à la liberté et à l’autonomie. Ne nous accommodons pas du fait que toutEs les résistantEs qui s’engagent résolument dans l’espoir d’une vie meilleure soient enferméEs par les autorités. Ces résistantEs qui croient qu’une autre scoiété est possible et se battent dans cette optique, qui nous donnent de l’espoir dans ces temps obscurs, pleins de haines et d’avidité.
Nous n’accepterons pas cela. Nous appelons chacunE à s’enrager de ce procès-spectacle, non pas en se taisant, mais en agissant de façon déterminée. N’oublions pas que nous nous battons pour une société libérée. Seule la rébellion contre l’autorité et le rejet de la soumission qu’on nous apprend depuis l’enfance signifient la liberté à long terme. Tant qu’on volera les personnes que nous aimons pour les enfermer, personne ne sera vraiment libre – à l’intérieur comme à l’extérieur des murs qui entourent autant d’entre-nous.
Depuis l’enlèvement de nos camarades, de nombreuses actions de solidarité ont eu lieu dans différentes villes, par-delà les frontières et les assignations politiques. Ce qui au début est seulement une étincelle d’espoir peut rapidement devenir un immense incendie. Tant que ce système d’exploitation et de cupidité, de liberté enchaînée et de désespoir continue d’exister, tant que, derrière les barreaux, sont détruites les aspirations individuelles de justice, nous résisterons.
Tant que les flics, les profiteurs et l’Etat seront capables de nous harceler et de nous combattre, nous maintiendrons par tous les moyens cette étincelle d’espoir.
La destruction des chaînes d’un individu siginfie la fin du pouvoir du capital et de l’exploitation. La persécution brutale des personnes qui veulent détruire ces chaînes nous montre clairement combien les puissants craignent l’idée de la libération. Nous sèmerons les graines de cette idée, partout où nous voulons la voir pousser et fleurir.
Faites des trucs ! Ecrivez sur des murs, prenez les rues, attaquez ceux qui nous attaquent ! Venez au procès et montrez-vous solidaires !
Les prisonnières ne sont pas seulEs.
Pour la révolution sociale, pour la fin de l’exploitation. Pour la liberté.
Quelques anarchistes