Dix ans après la crise économique mondiale se montrent les effets à longs terme ; la précarité des conditions de vies ne se sont pas améliorés, les coûts quotidiens ne cessent d’augmenter, les conditions de travail sont toujours misérables et la montée des idéologies fascistes poussent à l’exil, à la mort et à l’insécurité permanente. Les forêts brûlent, les moyens de subsitance de nombreux peuples sont détruits et les mers sont polluées.
Aujourd’hui, de nombreux peuples disent non. La goutte qui fait déborder le vase est tombée, amenant des millions de personnes dans les rues. Dans le monde entier s’organise une résistance déterminée et combattive, se construisent des structures autonomes. Iels n’ont plus confiance en leurs gouvernements et s’organisent collectivement.
Il est évident que les multinationales et les gouvernements portent la responsabilité de la destruction massive de l’environnement et de l’exploitation des humains, c’est donc contre eux que se dirigent les protestations.
Les pays occidentaux profitent de la main d’oeuvre peu chère et des mauvaises conditions de travail dans le Sud global ; la production de toutes les nouvelles technologies n’est possible que grâce à l’exploitation des ressources et à la destruction de l’environnement des mêmes pays.
La Suisse aussi y est mêlée.
La Suisse a toujours profité de l’esclavage, du colonialisme et du néo-colonialisme ; et c’est seulement grâce à l’exploitation du monde entier que la Suisse a pu devenir un des pays les plus riche. L’élite des entreprises suisses profite et investit dans les guerres, les feux de forêts, et les conditons de travail misérables.

Laissons-nous inspirer, montrons-nous solidaires et apprenons de ces luttes. De nos privilèges découlent des responsabilités, celles de hurler le rôle de la Suisse dans l’exploitation et la destruction de la terre et des humains. Portons les voix de ces luttes tous et toutes ensemble dans les rues de Berne !

Ensemble dans la rue le samedi 23 novembre 2019 à 15h – Place de la gare à Berne !