Nous appelons à une grande manifestation à travers le quartier le 28 avril
-* 13h : Bricolage collectif et peinture de bannières pour la manif – à Fabrikool
- 15h : Départ de la manif, rendez-vous devant la Fabrikool
- 18h : bonne bouffe, boisson et fête !
-
Tout le monde peut participer, amener des banderoles ou autre truc créatif.
La manif passera à travers le quartier de la Längasse et il y aura des arrêts à différents endroits avec des concerts.
Manif à Velo - 30.04 – 18h
Nous faisons aussi un appel pour la manif à velo du 30.04 (dernier « jour d’existance légal du Fabrikool »).
Nous pédalerons de la Fabrikool jusqu’à l’office des immeubles et des constructions du canton de Berne et au bureau d’architectes de Hebeisen et Vater
Rendez-vous 18h devant la Fabrikool
Autorité et architecte : PAS TOUCHE AU FABRIKOOL
Texte sur la rupture de contrat
Abandonnée depuis plus de 15 ans, la maison de la Fabrikstrasse a été occupée il y a deux ans dans le but d’y créer un lieu ouvert et émancipateur. Depuis, les travaux d’aménagement et de rénovation on été fait par les occupant.e.x.s avec beaucoup d’énergie, de passion et d’amour du détail.
L’office des constructions du canton de Berne, qui se voit comme propriétaire, mis la pression pour que le collectif signe un contrat. Le collectif Fabrikool signa ce contrat car il y vit la possibilité d’ouvrir l’accès au lieu. Il y est écrit que le collectif doit tout faire lui-même, ce qui correspond à notre envie.
Cependant, le canton nous mit des bâtons dans les roues à maintes reprises dès qu’il s’agissait de nous relier à l’eau ou à l’électricité. Jusqu’à présent, il n’a par exemple toujours pas été possible d’installer une arrivée d’eau.
Ce que le canton a fait : mettre la maison en vente et la remettre à un projet de construction à but lucratif. Cela montre encore une fois que la signature d’un contrat entre un lieu autogéré et des représentant.e.s de l’État ne garantit en aucun cas que les personnes se situe au même niveau. Au contraire la situation est mise à profit pour faire pression sur nous.
De tels contrats renforcent les revendications de possession des propriétaires, même s’ielles ne s’intéresse plus au bâtiment depuis des années. Le canton nous a encore et encore mis sous pression en imposant des délais, en nous pressant à prendre certaines décisions sans aucunement prendre en compte la forme d’organisation du collectif.
Le canton exige à présent un accès immédiat, 2 après-midi par semaine pour le bureau d’architecte Hebeisen et Vater ainsi que pour les entreprises de construction.
Ça suffit ! Nous en avons assez des promesses vides et des demandes, nous, le collectif Fabrikool mettons fin au contrat avec effet immédiat. Les lieux autogérés doivent être défendus ensemble. Résistance contre le canton, contre le bureau d’architecte « Hebeisen + Vater » et contre la logique capitaliste du gain. Fabrikool reste autodéterminée pour les 50 prochaines années.
Abandonnée depuis plus de 15 ans, la maison de la Fabrikstrasse a été occupée il y a deux ans dans le but d’y créer un lieu ouvert et émancipateur. Depuis, les travaux d’aménagement et de rénovation on été fait par les occupant.e.x.s avec beaucoup d’énergie, de passion et d’amour du détail.
L’office des constructions du canton de Berne, qui se voit comme propriétaire, mis la pression pour que le collectif signe un contrat. Le collectif Fabrikool signa ce contrat car il y vit la possibilité d’ouvrir l’accès au lieu. Il y est écrit que le collectif doit tout faire lui-même, ce qui correspond à notre envie.
Cependant, le canton nous mit des bâtons dans les roues à maintes reprises dès qu’il s’agissait de nous relier à l’eau ou à l’électricité. Jusqu’à présent, il n’a par exemple toujours pas été possible d’installer une arrivée d’eau.
Ce que le canton a fait : mettre la maison en vente et la remettre à un projet de construction à but lucratif. Cela montre encore une fois que la signature d’un contrat entre un lieu autogéré et des représentant.e.s de l’État ne garantit en aucun cas que les personnes se situe au même niveau. Au contraire la situation est mise à profit pour faire pression sur nous.
De tels contrats renforcent les revendications de possession des propriétaires, même s’ielles ne s’intéresse plus au bâtiment depuis des années. Le canton nous a encore et encore mis sous pression en imposant des délais, en nous pressant à prendre certaines décisions sans aucunement prendre en compte la forme d’organisation du collectif.
Le canton exige à présent un accès immédiat, 2 après-midi par semaine pour le bureau d’architecte Hebeisen et Vater ainsi que pour les entreprises de construction.
Ça suffit ! Nous en avons assez des promesses vides et des demandes, nous, le collectif Fabrikool mettons fin au contrat avec effet immédiat. Les lieux autogérés doivent être défendus ensemble. Résistance contre le canton, contre le bureau d’architecte « Hebeisen + Vater » et contre la logique capitaliste du gain. Fabrikool reste autodéterminée pour les 50 prochaines années.
