Pourtant, les lignes du Dauphiné Libéré ne mentionnent même pas un éventuel lien avec la colère qui transpire depuis la banlieue parisienne depuis la semaine dernière et le viol, quoique l’IGPN [2] puisse en dire, de Theo. Le journaliste, anonyme, se contentant de reprendre les infos données par les flics.
Il semble pourtant évident de faire le lien car malgré le calme apparent, la Haute-Savoie si tranquille n’est bien-sûr pas epargnée par des violences policières. On se souvient notamment des emeutes de Thonon les bains en 2001 suite à la mort de quatre jeunes, poursuivis par la BAC.
Les flics ont eu droit fin janvier à leur élargissement de la légitime défense suite à leurs manifestations armées de la fin 2016, et ils disposent aujourd’hui un permis de tirer après sommation dont ils ont déjà fait usage cette semaine en tirant dans la foule à Aulnay.
Il ne fait aucun doute que la police se constitue en une force d’occupation armée de plus en plus autonome et dangereuse, à mi chemin entre la mafia et la milice fasciste. L’abandon de la thèse du viol par l’IGPN est une preuve de plus de l’envol de l’impunité policière et la couverture que s’offrent les différents corps.
Alors, en soutien à Theo et à tou.te.s les autres, au moins deux rendez-vous circulent dans la région :
A Grenoble ce vendredi à 18h.
A Lyon ce samedi à 11h.
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