Violences, conflits et « justice » intracommunautaire : état des lieux
21 octobre
Après deux ans d’activité, cette 1re table ronde porte sur la présentation du travail du collectif Fracas et les différentes questions qui ont motivé la création du festival (In)justices.
C’est l’occasion d’un état des lieux sur les processus de « justice intracommunautaire » au sein des communautés queer, féministes et plus largement, militantes. Dans des espaces qui ne font habituellement pas appel à la police pour gérer les différends et qui remettent fondamentalement en cause le système carcéral, les alternatives au port de plainte sont nombreuses. Sont-elles cependant plus efficaces ? Quelles sont les différences entre la justice étatique et la « justice intracommunautaire » ? Quels outils fonctionnent, dans quel contexte, à quel moment ces mêmes outils reproduisent-ils de la violence ? Pouvons-nous faire mieux ?
La discussion s’articule autour de différents témoignages, en forme d’état des lieux, de ce que nos communautés produisent de mieux et de pire en termes de gestion des violences intracommunautaires.
Retour d’expérience et critique des processus d’exclusion intra-communautaires
22 octobre
Une discussion avec deux des auteur·ices de « Paranormal Tabou et autres textes sur les violences intracommunautaires », zine rédigé en 2012 par des féministes transbipédégouines suite à leur implication dans la gestion d’une affaire de violences intracommunautaires.
Pratiquement 10 ans après, ces textes continuent d’être d’actualité dans leur analyse des dynamiques à l’œuvre dans les milieux queer et féministes au prétexte de justice intracommunautaire. Les invitées parleront de leur expérience de soutien auprès d’une personne victime de call-out abusif, du regard qu’elles posent sur les fonctionnements communautaires suite à cette expérience, et de ce qu’elles ont pu observer comme changements (ou non) en 10 ans.
Alternatives individuelles et collectives pour prévenir, restaurer, transformer
23 octobre
Discussion entre plusieurs intervenant.e.s qui ont en commun une expérience d’accompagnement de victimes de violences et d’auteur.ices de violence ou qui travaillent à la prévention des violences s’expriment. Et cela en pratiquant des méthodes alternatives qui ne sont pas punitives ou coercitives.