Jeudi 7 mars 19h conférence à la maison des associations rue des Savoises 15 à Genève
Conférence-débat avec Michèle Abé, coordinatrice d’un réseau camerounais d’organisations de jeunesse + Thomas Borrel, porte-parole de Survie, auteur du rapport « Coopération militaire et policière en Françafrique » (mars 2018)
A 32 ans, Michèle Gaëlle ABE fait partie de ces jeunes Camerounais.es qui n’ont connu que la présidence de Paul Biya : le chef d’État camerounais, à aujourd’hui 86 ans et officiellement réélu pour un nouveau septennat en octobre dernier, était déjà au pouvoir depuis plus de 4 ans quand elle est née. En parallèle de ses études de sciences politiques, elle a décidé de se consacrer pleinement aux multiples combats de la société civile camerounaise : impliquée depuis 10 ans au sein de l’association Fondation Conseil Jeune, elle est aujourd’hui la coordinatrice d’un réseau national d’organisations de jeunesse qu’elle a contribué à structurer, la PIJEDECA*, qui s’oppose au status quo de la gérontocratie camerounaise par la mobilisation et la participation des jeunes autour des questions politiques, économiques et sociales. Michèle milite notamment pour les droits des jeunes filles mères, pour la prise d’appui sur des valeurs traditionnelles africaines pour impulser le changement plutôt que pour justifier un immobilisme destructeur, et pour un changement radical du système électoral au Cameroun.
* PIJEDECA : Plateforme indépendante de la jeunesse pour la démocratie et la citoyenneté active
