Le principe de « complémentarité des modes d’action » part de l’idée que personne ne détient LA solution sur les moyens de lutter, et qu’un mouvement n’appartient à aucune organisation. Il vise alors à laisser chacun.e choisir ses moyens d’action, tout en s’inscrivant dans une même lutte ou contre une même cible, avec des moyens se complémentant au possible. Cela permet de jouer de manière concertée et coordonnée sur plusieurs tableaux (politique, médiatique, expert, légal et « sur le terrain ») et cela contribue aussi bien à progresser vers les finalités défendues par un mouvement qu’à renforcer, par l’expérimentation, les individus.
Dans une première partie de la discussion, nous explorerons les questions de convergence des luttes et de complémentarité des modes d’action en partant d’exemples récents, comme les Zones à Défendre (Notre-Dame-des-Landes et autres), les grèves pour le climat, la grève féministe. Nous nous pencherons sur le cas de la Cantine, comme exemple concret d’une résistance locale et actuelle.
Présentation par un habitué des Zad, suivie d’un échange d’expériences en présence de militant.e.s de la Grève du Climat (Jura) et de la Cantine.