Omniprésente sur le marché de l’agro-alimentaire, Nestlé est responsable d’une industrie destructrice et meurtrière. Elle marchandise un droit fondamental qu’est l’accès à une alimentation saine, censée être protégée par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (HUMAIN). Rappelons que plus de 9 millions de personnes meurent chaque année de faim, quand plus de 815 millions souffrent de malnutrition. Nestlé en est coupable et complice. Elle est aussi responsable d’un modèle culturel destructeur par sa dépendance aux énergies fossiles, ses produits phytosanitaires écocides, et un travail du sol qui nous condamne à des sols infertiles d’ici peu.
Nestlé soigne son image de mécène de la culture et bienfaiteur de la région. Qu’on ne s’y méprenne pas : ce n’est qu’une façade répondant à une logique économique inique et dissimulant les crimes commis ailleurs. Les salaires et les impôts qui sont versés à notre région ont le goût amer de l’oppression et du pillage.
Face à une telle multinationale, inutile de compter sur la législation des Etats. La politique suisse et internationale ne défend que les intérêts d’un système basé sur la recherche de profits et de marchandisation de l’environnement. Le système néolibéral dicte ses règles. Ce sont celles des riches.
Jour après jour, ce système économique renforce des inégalités déjà sanglantes. Il détruit les écosystèmes et exploite les populations. Sa seule issue est le désastre climatique. Quoi qu’en dise le PDG de Nestlé, l’eau n’est pas “un bien commercial comme un autre”. C’est une nécessité politique que de lutter contre l’emprise de ces affameur·euse·s qui prétendent nourrir le monde. Pas de répit pour les tueur·euse·s, pas de paix sans justice.
Chaos amoureux et solidarité libertaire,
SOLSTICE, Soviets Organisé·e·s pour des Luttes Subversives Totales et Incessantes Créatrices d’Emancipation