C’est une nouvelle organisation politique et sociale qui dépasse largement nos concepts occidentaux de démocratie que le peuple kurde est en train de mettre en place au Rojava (Kurdistan syrien).
Il s’agit d’un exemple concret et viable de ce qui est réalisable lorsque nous sortons de ce parlementarisme véreux figé dans la notion dépassée de l’État-Nation. Le modèle que les kurdes ont choisi est celui du « confédéralisme démocratique », version locale d’un municipalisme libertaire fonctionnant sur un système de conseils de communes autonomes (sans État central) incluant aux prises de décision les différentes composantes de la société (sous forme de comités par communes, par corps de métiers, par groupes non-mixtes féminin,…).
Les médias ne nous montrent que de brèves images de combats sans jamais contextualiser et sans prendre la peine de mentionner les luttes et les actions du PKK, des YPJ et des YPG. Les informations que nous recevons en occident sont imprécises lacunaires et parfois volontairement biaisées (sur le rôle de la Turquie et des États-Unis, par exemple). Le choix des médias de surreprésenter la violence dépolitise la lutte pour la construction d’une société nouvelle et sa reconnaissance.
Pour en savoir plus lire :
Où en est la révolution au Rojava ? - #1
De retour du Kurdistan [mai 2015]