Au programme :
16 h GOUTER
Viens manger des biscuits avant de regarder ce super film !
17h PROJECTION de L’ordre des Mots de Cynthia et Melissa Arra. Documentaire, 75 min, 2007, France.
Ce film a pour objet de donner la parole à des personnes Trans’ et Intersexe dont la quête d’identité de genre se trouve entravée par des normes établies. Leurs moyens de résistance se situent dans la recherche d’outils de savoir, de corporalités, de sexualités, mais aussi d’identités alternatives en dehors des schémas conventionnels. Loin du traitement habituel des questions Trans’, ce film, par le choix de ses portraits, tous acteurs et précurseurs contemporains du mouvement Trans’ et Intersexe en France, aborde de front ces questions d’identité de genre en interrogeant non seulement nos normes sociétales trop souvent incontestées mais aussi en analysant la nature de l’oppression et de la répression dont fait l’objet cette communauté. Plus d’infos sur : http://www.lordredesmots-lefilm.com/
19 h BOUFFE VEGAN
mmmhhhh trrrooopp bon !
20 h BDMA (Boum Dédicaces Music Awards )
Tu choisis un morceau que tu aimes bien ou qui te fait penser à quelqu’unE et tu lui dédicaces la chanson.
Et tout ça, ça se passe en non-mixité Meufs, Gouines, Lesbiennes, Bi.e.s, Femmes, Pansexuel.le.s, Trans Mt*, Ft* et non-binaires, **** SANS MEC CIS ****
Mais alors pourquoi en non-mixité ?
La non-mixité comprend plusieurs identités importantes et riches. Elle ne nous débarrasse pas de tous les systèmes d’oppression qui sont multiples et s’entrecroisent. Mais elle permet de nous extraire de certains d’entre eux pour nous organiser et nous penser nous-même.
Chaque personne cumule souvent plusieurs postures de dominant et plusieurs postures d’oppressé. La non-mixité choisie permet de visibiliser et désindividualiser les problèmes collectifs engendrés par un système oppressif. ChacunE peut contribuer à sa destruction, en se rendant compte de ses privilèges et non-privilèges. En étant attentif-ve à ne pas reproduire les schémas de domination en remettant en cause ce que l’on considère comme « normal ».
Quand on se réunit dans des formes de non-mixité, ça peut permettre de vivre des moments à l’abri de certains systèmes de domination.
Mais nous n’avons pas tant besoin de nous protéger que de nous organiser. C’est un outil à l’intérieur duquel on fabrique de nouveaux imaginaires, des solidarités, des réflexions, des luttes, des rapports de force, de l’autonomie, où l’on échange sur nos vécus et leurs similitudes mais aussi leurs différences. Finalement, c’est un outil pour se rendre compte et saisir des réalités sociales et des fonctionnements de la société, construire des complicités, fabriquer des luttes entre personnes concernées, construire et inventer d’autres manières d’interagir et se sentir fortEs ensemble.
