Fermeture de 5 bunkers en janvier 2016 et abandon définitif en fin 2016
Le premier motif de satisfaction consiste en la mise en route de la réalisation de 350 à 450 places pour l’accueil de migrant-e-s à Genève d’ici à fin janvier 2016. L’ensemble des projets, pour certains provisoires, pour d’autres durables, permettront ainsi la fermeture de 5 bunkers d’ici à janvier 2016. Cette excellente nouvelle est le résultat de la mobilisation impressionnante de ces derniers mois, mais aussi du travail du Collectif avec les services de l’Etat. Nous tenons à souligner que le principal bâtiment permettant l’ouverture de ces places d’hébergement (Onusida) est issu d’une proposition émanant du Collectif.
Reste à noter que l’ensemble des projets permettront à Genève d’abandonner l’utilisation des bunkers d’ici à la fin de l’année 2016 !
Le collectif No Bunkers comme interlocuteur du conseil d’Etat
Afin d’assurer la mise en place de ces projets, d’en contrôler le suivi et de discuter des critères d’attribution de ces places le Collectif rencontrera, deux fois par mois, le Conseiller d’Etat Mauro Poggia. Ce processus, en parallèle du maintien des mobilisations, devrait pouvoir garantir la tenue des objectifs susmentionnés et le respect des engagements de chacun dans ce dossier.
Pas de solution immédiate : appel à la solidarité citoyenne
Alors que les solutions esquissées permettront à l’ensemble des personnes actuellement en bunkers ou en lutte d’obtenir un logement digne durant les prochains mois, nous n’avons actuellement plus de solution d’hébergement collectif pour les migrants en lutte. En effet, la Ville de Genève refusant une prolongation de la mise à disposition de la salle du Faubourg et l’Etat ne proposant rien, les migrants devraient vivre dans les bunkers pour des périodes bien supérieures à la durée maximum considérée par les médecins/experts comme étant sans dommage pour leur santé physique et psychique.
Ainsi, nous en appelons à nouveau à la solidarité. Nous demandons aux habitant-e-s de Genève qui en ont la possibilité d’accueillir un ou plusieurs membres du Collectif pour une durée allant de 1 à 3 mois, c’est-à-dire en attendant que les places promises par l’Etat soient effectives. Nous avons besoin du soutien des citoyen-ne-s genevois-e-s qui ont une vision humaniste et qui ont un espace à disposition.
LES PERSONNES QUI ONT DES DISPONIBILITÉS PEUVENT S’ANNONCER A CETTE ADRESSE : COLLECTIFNOBUNKERS@GMAIL.COM.
Nous sommes persuadés que LA SOLIDARITÉ DE TOUTES ET TOUS pourra prendre
cette forme, comme cela est déjà arrivé par le passé. Merci d’avance !
Collectif d’occupation du Grütli - No Bunkers