Alors que la France instaure l’Etat d’urgence, une loi conçue pour réprimer la révolte des immigré.e.s algérien.ne.s en France, et alors que le parlement suisse vient de voter une nouvelle loi accroissant sensiblement les pouvoirs des services de renseignements (LRens), nous ne devons pas oublier que ces politiques viennent de loin. Elles s’inscrivent notamment dans la continuité du fichage des opposant.e.s par la police fédérale, pratique dévoilée en 1989 lorsque l’on a découvert que 900’000 personnes étaient fichées en Suisse : féministes, écologistes, militant.e.s des partis de gauche, réfugié.e.s politiques.. Les organes de répressions veulent tout savoir de nous : essayons également de connaitre davantage leur histoire et leurs moyens pour mieux nous libérer de leur emprise.

