Mardi 5 mars à l’Écurie de l’Ilôt 13 - 19h
Projection du film Riz amer (Italie, 1949,108 min) de Giuseppe de Santis et distribution des brochures pour la soirée du 16 mars.
Francesca (Doris Dowling) et Walter (Vittorio Gassman) sont un couple de jeunes délinquants. Ils viennent de dérober un collier de valeur dans un hôtel. Poursuivis par la police, ils se cachent dans un convoi de mondine en partance pour les rizières de la plaine du Pô. Francesca dissimule le collier que lui a confié Walter. Celui-ci, pensant passer ainsi inaperçu danse avec la jeune Silvana (Silvana Mangano) mais se fait repérer par les policiers et s’enfuit. Dans le train, Silvana est intriguée par Francesca et, pour l’aider, lui fait obtenir un travail de mondina clandestina (sans contrat). (source : Wikipédia)
Mardi 12 mars à l’Écurie de l’Ilôt 13 - 18h30
Le groupe Lupin propose une présentation et discussion sur les OGM en Suisse, accompagnée de l’exposition "OGM, la pression est toujours là".
La présentation couvrira, entre autres, les thématiques suivantes :
- Un survol actualisé des technologies génétiques dans l’agriculture, en relevant certains des enjeux associés et l’évolution des discours promotionnels.
- Un approfondissement sur l’usage des formes démocratiqus pour forcer le consentement, basé sur l’exemple Suisse, ainsi que sur la nécessité politique de nous y opposer.
- Un historique subjectif des luttes en Suisse voulant ouvrir sur une discussion à propos des perspectives de lutte.
Le groupe LUPIN (Lutte paysanne contre l’industrialisation) se positionne contre l’agriculture industrielle, l’agrobusiness et les biotechnologies. Pour une agriculture paysanne autonome. Pour une agriculture des sols vivants, l’agroécologie et la permaculture. Pour des semences paysanne et une agronomie qui se développent dans les fermes et non dans les laboratoires. Pour une diversité des tactiques de luttes, l’action directe et l’horizontalité. Pour une société sans dominations, solidaire et autogérée.
Samedi 16 mars au Silure - 18h
Présentation du livre "La Plaine. Récits de travailleurs du productivisme agricole" (Éditions Amsterdam, 2018) par son auteur Gatien Élie « .
Suivie d’un repas et de focaccias.
Co-organisé avec la librairie La Dispersion et le Pain de la Pigne.
Dans la plaine de la Beauce, région spécialisée dans la céréaliculture intensive, la modernité technicienne n’admet guère de critiques. Nuisances industrielles, surcharge de travail, endettement, maladies professionnelles : rien n’y fait. Dépossédés de leur métier, les agriculteurs continuent néanmoins, consentants ou résignés, à faire le pari du progrès. Alternant portraits de chefs d’exploitation et chapitres analytiques, ce documentaire éclaire d’un jour nouveau l’engrenage productiviste. Des exploitations agricoles aux réunions syndicales, des agences bancaires aux coopératives de semences, des formations techniques aux salons agricoles, La Plaine est une enquête sociale sur le consentement des travailleurs du productivisme et sur les forces sociales de l’inertie politique (présentation de l’éditeur).
Mardi 2 avril à l’Écurie de l’Ilôt 13 - 18h30
Présentation du livre "Le pari de l’autonomie, récits de luttes dans l’Espagne des années 70" (Éditions du soufflet, 2018) par un membre du collectif de traduction.
"Le bouquin contient des contributions de Miguel Amorós, Ricard Vargas
Golarons, Daniel Pont Martin, Emilio López Adán, Miguel Angel Moreno
Patiño et des textes anonymes."
Regroupant différents textes et témoignages, ce livre revient sur le contexte de luttes qui a secoué aussi bien l’appareil franquiste vieillissant que la jeune démocratie chargée d’assurer une transition politique sans remous.
Grèves générales, comités d’usines, mutineries dans les prisons, mobilisations massives face à la répression, apparitions de groupes autonomes au sein des conflits et prises en main de la vie de quartiers : de l’exploitation salariée à la vie quotidienne, tout allait être remis en cause.
Dans une large mesure, ce mouvement refusait d’être dirigé. La méfiance envers toute forme de représentativité était la règle plus que l’exception. La solidarité, l’auto-organisation et l’action directe s’opposaient aux tentatives de récupération ou de prises de pouvoir menées par les partis et les syndicats.
À travers les récits et les analyses rétrospectives de plusieurs protagonistes de cette époque, ce livre participe au travail de mémoire et de transmission de l’histoire des luttes autonomes. Loin de toute nostalgie envers une période révolue, il offre des pistes de réflexion pour qui cherche aujourd’hui encore à se confronter au pouvoir sous toutes ses formes (présentation de l’éditeur).