Lorsque l’on menace un média de contre-information.
Que la force publique s’acharne y compris par la violence physique et psychologique.
Que des stipendiés de l’État sont commandités pour bâillonner une opinion singulière.
Que son extension judiciaire vient finir le travail ; l’on est sommé.e.s de se taire.
Le devoir de résistance convoque que l’on se dresse.
La liberté d’opinion, pacifiste, doit surgir sous peine de renoncer à l’essence même de ce qui nous relie les un.e.s aux autres.
Notre camarade Taz, lanceur d’alertes, militant de la raison et surtout du cœur ;
toujours armé de sa caméra, bienveillant et à vélo, passé à tabac.
Tenu pour thuriféraire de la violence, objet d’un acharnement policier qui s’apparente à un règlement de compte.
Lorsqu’un simple citoyen, dont les moyens jamais n’excédèrent une bicyclette et une Camera est séquestré et maltraité.
Menacé continuellement, qu’il subit des mauvais traitements par et sous la responsabilité des ses geôliers...
Aujourd’hui 3 ans après la première arrestation en lien avec la contre-manifestation du Bicentenaire de la Police en 2014 !
1 année après la deuxième arrestation !
6 ans après le premier procès remporté de la critical mass.
Notre Camarade a pour plus de 40’000 CHF de frais d’avocat,
20’000 de dégâts à son domicile et sur son matériel saisi rendu détruit, de la haine.
La dernière action de ce cannibalisme ;
2 nouvelles plaintes en janvier 2017. Toujours la même brigade “La BRIQUE CASSÉE” !
Un policier accusé de faux dans les titres avec préméditation, un récidiviste.
Une justice qui devient haineuse et qui refuse une décision du tribunal fédéral.
Nous sommes parmi le peuple.
Celles et ceux de la rue.
Précaires ou fragiles,
accidenté.e.s de la vie,
qui ne renonçons pourtant jamais à étendre la solidarité à tou.te.s inconditionnellement.
Sans compter ni ne calculer.
Solidarité inconditionnelle le 6 avril dès 09h devant le Palais de justice de Genève, Place de Boug-de-four puis dès 18h30 sur la place des Grottes : Apèro et soiréE de soutien contre les violences policières.
Collectif du 6 avril
