Cette brutalité s’inscrit dans un contexte exceptionnel devenu la norme, l’Etat d’urgence durant depuis plus de 15 mois, dont la finalité est le contrôle des manifestant.e.s (de la COP21 à Notre-Dame-des-Landes), la surveillance à outrance et la criminalisation de la solidarité, comme le prouvent les nombreuses condamnations d’hommes et de femmes défendant les droits des migrant.e.s.! Les violences policières à caractère raciste et sexiste ne sont pas des « bavures », elles sont des éléments de la méthode policière de maintien de l’ordre social dans les quartiers populaires. Lutter contre les violences policières c’est lutter contre la domination de classe dans ses manifestations les plus réactionnaires. Exigeons la fin de cette violence d’Etat et la condamnation des policiers criminels !
La Suisse n’est pas exempte de ces violences ni du racisme policier. Ces derniers mois, les manifestations y ont connu une répression policière exacerbée. Blocages de cortèges, contrôles d’identité en amont des rassemblements et arrestations, les droits démocratiques de base sont bafoués. Le racisme y est aussi une réalité, alimentée par une propagande mensongère islamophobe et raciste des partis nationalistes. A Genève, la loi sur la police, adoptée en 2015, ouvre la porte à une véritable restructuration néolibérale de la police, renforçant son caractère répressif.
Rassemblement jeudi 23 février à 18h30 devant le monument aux morts, derrière le consulat de France (Rue Jean-Sénebier 4). Soyons nombreux.ses à manifester notre solidarité avec Théo, avec toutes celles et tous ceux qui subissent les brutalités policières.
Stop aux violences policières !
Stop au racisme et au sexisme !