L’action de ce matin était simple : exiger un minimum de discussion sur des bases de bonne foi. La réponse a le mérite d’être claire…
En effet, l’action étant terminée, le groupe de militantEs s’est dirigé vers les rues basses pour continuer leur vie. Ils et elles ont été suiviEs par des policiers, puis, à la hauteur des rues basses, deux fourgons de policiers de la BSP (brigade anti-émeute) les ont prisEs en tenaille et ont violemment procédé à leur interpellation. Des personnes ont été jetées à terre tandis que d’autres subissaient des clés de bras des policiers. Elles ont ensuite été fouillées au corps et eu leur mains entravées dans le dos par des « colsons ».
Au moins 10 personnes ont été emmenées dans des fourgons suite à cette intervention musclée.
Le conseil d’Etat est incapable de donner une réponse politique aux arguments forts que nous avançons pour la défense de notre maison, et plus largement au mouvement pour le droit à la ville. Deux manifestations largement appelées et suivies ont déjà eu lieu, sans aucun commentaire du gouvernement. Une troisième se prépare et le message du Conseil d’Etat est clair : la seule réponse dont il est capable est celui du mépris et de la répression policière.
Nous ne nous laissons pas faire. Nous continuons d’appeler à la mobilisation samedi 17 mars pour le logement et des espaces hors du profit, contre la répression des mouvements politiques et en solidarité avec les personnes en exil.
Association Xénope
