Ces prochains jours se tient à l’hôtel Beau-Rivage à Lausanne, la 3e éditions du Sommet des matières premières, réunissant sociétés de négoce, banques et investisseurs.
Avant le sommet, plusieurs actions directes ont eu lieu, notamment contre le siège de Monsanto à Morges, l’hôtel de ville de Lausanne, ainsi que contre l’hôtel Beau-Rîvage et deux banques à Berne et Zürich.
Hier 800 personnes sont venues manifester à Lausanne (voir l’appel de la manifestation ici).
Le gros du cortège était composé de par différents blocs de partis accompagné de leurs drapeaux. À partir de la gare s’est formé un bloc anarchiste derrière sa banderole, à partir duquel des affiches et des tags ont été posés, pendant que les flics étaient tenus à distance à coup de modestes bombes à eau. Ce seul événement un tant soit peu confrontatif n’a pas manqué de provoquer les habituelles réprimandes de la part de certain-e-s citoyennistes zélé-e-s. Petite anecdote en passant : Une militante d’ATTAC reproche à une personne qui lançait des bombes à eau, l’usage de la violence contre la police et s’emporte au point de vouloir lui filer des coups avec son drapeau... Comme quoi l’usage de la violence n’est visiblement pas réservé qu’à l’État.
Pour finir, la manif arrive devant le Beau-Rivage dans une ambiance très bizarre. En même temps que certains membres de partis chantent une chanson au mégaphone qui nous annonce que « ça va péter », ils et elles créent un vide sanitaire éloigné d’au moins 15 mètres de l’enceinte de l’hôtel protégé par quelques policiers mal équipés. Très rapidement ensuite, on nous appelle à nous décaler vers le lac où les restes du cortège vont se dissoudre progressivement dans une ambiance festive.
