MàJ
Rappel : si vous connaissez quelqu’un qui a été arrêté.e, signalez que la personne est sortie - ou si elle est toujours enfermée au bout de 24 heures - en écrivant à antirep-ge@riseup.net
02:23 Une centaine de policiers sur place avec un canon à eau. Une centaine de personnes enfermées dedans. Possible nasse. Venez faire du nombre pour soutenir les camarades et faîtes attention à vous ! ACAB
02:36 Les flics contrôlent les identités et veulent emmener certaines personnes au poste. Le camion à eau s’est rapproché.
02:52 L’extérieur est plutôt calme pour l’instant bien que le canon à eau s’agite sans tirer. Les flics filment du toit. Si vous venez soutenir, sortez couvert.e.s. Il y a toujours 60 à 70 personnes à l’intérieur !
03:21 RAS
04:05 : A l’intérieur, les flics font sortir les gens au compte-gouttes en les obligeant à donner leurs identités. Elles sont fouillées, mains attachées et mises dans des fourgons.
Dehors les personnes solidaires s’organisent et chahutent, forment de barricades improvisées sur la place du Molard. Le canon à eau a fait sonner sa trompe une fois.
05:45 : les gens sont toujours enfermé.e.s à l’intérieur. Les flics ne laissent sortir que ceux et celles qui donnent leur identité. Les autres refusent et tiennent bon. Tout soutien est bienvenue ! Solidarité avec les fêtardes du nouvel an !
11:09 : Plus personne à l’intérieur du 42 rue du Marché. La plupart des gens arrêtés sont sortis du poste de police de la Gravière à l’issue d’un contrôle.
Fin de la permanence anti-rep. Attention, le numéro ne prend plus d’appels. Si vous ou une de vos connaissances ont été contrôlé.e.s et/ou blessé.e.s par la police, contactez le groupe anti-répression Genève : antirep-ge.@riseup.net.
Un bilan de répression détaillé suivra sous peu. En attendant, - et contrairement à ce qu’affirme la presse dominante - on dénombre plusieurs personnes blessé.e.s par la police et au moins deux hospitalisations.
Merci à renverse.co pour avoir ouvert ce flux d’information.
En cette periode de consommation frénétique et angoissée des fêtes de fin d’année, le vrai visage du capitalisme se fait encore plus visible. Les travailleureuses à qui on demande un degré de flexibilité toujours plus élevé sont, pour l’occasion, pliées jusqu’à leurs limites : emplois intérimaireset précaires, horaires rallongés, travail le dimanche, stress décuplé, etc.
Et cela dans le but de servir un centre ville qui érige le shopping en seule occupations de détente valable. Nous ne voulons pas d’une vie où il faut vivre en périphérie, perdre son temps dans les transports pour aller travailler et ou le seul amusement est d’aller dépenser son salaire dans les magasins.
Alors nous avons pris ce lieu qui symbolise ces logiques que nous refusons et y avons installé le temps d’une nuit nos pratiques et nos envies.
- Occuper des espaces et y inventer des façons de vivre et d’habiter ensemble, des espaces où l’on crée hors des circuits commerciaux aliénants.
- Forger des solidarités pour lutter contre tous les systèmes d’oppression.
- Défendre nos logiques et les espaces qui les accueillent.
- Ouvrir des lieux et s’y loger à l’abri de la spéculation immobilière et des régies.
- Danser pour danser.
Nos résolutions seront nos luttes, nous y sommes résolues.
A bientôt pour de nouvelles aventures !