Attaquer les symboles
Le WEF, sommet des riches et puissant.e.s, représente une attaque néolibérale frontale sur les conditions de travail et de vie des populations du monde entier. Il est l’illustration même de la dérégulation et du diktat de la classe dominante sur la classe des travailleur.ses. En offrant une plateforme à ces personnages réactionnaires et ouvertement néofascistes, le WEF renforce le phénomène du glissement du spectre politiques vers la droite et encourage ainsi des politiques haineuses. L’accueil des représentant.e.s des régimes autoritaires, xénophobes, sexistes et racistes (USA, Brésil, Turquie, Ukraine) ne peux pas être toléré. #smashcapitalism
World Economic Forum, G8, G20 etc. ne sont finalement que des simulacres. Toute cette mise en scène ne symbolise qu’une seule et unique chose : le pouvoir de l’élite capitalo-patriarcalo-raciste. Dans une perspective révolutionnaire, il est nécessaire aujourd’hui de les démythifier en leur opposant un contre-Spectacle révolutionnaire ! #manif #kwaynoir
Plus d’illusion
La lutte anticapitaliste, féministe et écologique fait partie de nos vies. Notre combat est quotidien, permanent, éreintant et ne se réduit pas à un hashtag accrocheur ou à telle ou telle campagne de sensibilisation. Nous n’avons plus aucune illusion quant au pouvoir institutionnel/parlementaire qui se plie depuis longtemps au diktat du Capital. Nous rejetons toute stratégie éléctoraliste qui se réduit pour la gauche à accepter la politique du moindre mal en devenant les esclaves du compromis social-démocrate. N’attendons plus rien des politiques, car c’est bien de la rue que la contestation surgit. Occupons ! Bloquons !
Des systèmes d’oppressions imbriqués
L’oppression capitaliste traverse toute notre société et se traduit par des violences physiques et symboliques qui sont intériorisées, banalisées et invisibilisées ; il en va de même pour l’oppression liée au genre et à la race. Nous subissons un système capitaliste, raciste et sexiste qui se nourrit de ces différentes oppressions. #smashpatriarchy
Les dominations de classe, de race et de genre sont imbriquées et ne peuvent être hiérarchisées dans la lutte, car elles s’alimentent mutuellement. De part nos expériences respectives, nous subissons des dominations spécifiques qui doivent être pensées et combattues collectivement. Il est donc indispensable de s’organiser horizontalement en construisant des solidarités par la base.
Modes d’action
Il est capital de développer des outils permettant de déconstruire et critiquer nos conditions d’existence. Le Spectacle et l’Etat sont les garants d’une prolifération tentaculaire de normes et dispositifs à déconstruire, rejeter et combattre. Soyons subversifs.ves ! Soyons spontané.e.s ! Auto-organisons nous partout !
Un collectif brumeux
Les Surréalistes Insurrectionnelles Genevois.e.s construisent du commun et le Commun construit les Surréalistes Insurrectionnelles Genevois.e.s. Le processus révolutionnaire est un processus d’accroissement général de la puissance, ou rien. Personne ne nous représente, nous ne représentons personne. Quiconque se revendique des Surréalistes Insurrectionnelles Genevois.e.s n’est pas avec nous. Nous nous inscrivons dans le continuum protestataire genevois en faveur de l’insurrection permanente. Notre collectif s’auto-dissous dès maintenant.
Appel : RDV Samedi 19 janvier 2019, 15h Bahnhofplatz Berne
Fabriquer du Commun, ensemble. Car nous sommes du côté de celleux qui s’organisent.
Bloquons tout ! Les SIG