Rassemblement : Mercredi 20 juin à 18h, Rue de Romont (devant le temple) à Fribourg.
Cet accord, qualifié de “hautement problématique” par Amnesty International, prévoit que les requérant·e·s débouté·e·s pourront être expulsé·e·s vers l’Ethiopie, en collaboration avec les services secrets de ce pays – connus pour leurs violations des droits de l’homme. En parallèle, le Secrétariat d’Etat à la migration fait monter la pression sur les requérants d’asile érythréens, en indiquant que les “conditions sont prêtes“ pour des renvois vers l’Erythrée – un pays connu pour ses violations systématiques des droits de l’homme.
Les migrant·e·s concerné·e·s vivent dans l’angoisse d’une expulsion. Cette angoisse s’ajoute aux conditions de vie désastreuses que leur impose le régime de l’aide d’urgence, indigne d’un pays riche comme la Suisse.
Parqué·e·s dans les baraquements vétustes du Foyer de la Poya, géré par ORS SA, ces femmes et hommes sont censé·e·s survivre avec 10 francs par jour. Ils n’ont pas le droit de travailler, de suivre une formation, d’avoir un portable à leur nom ou de sortir dans un lieu public le soir. Chaque semaine, ils se rendent au Service de la population et des migrants avec la boule au ventre. L’objectif du régime d’aide d’urgence est de dégoûter ces migrant·e·s, pour qu’ils quittent la Suisse. Le problème, c’est que, en cas de retour, ces personnes opposé·e·s au régime en place craignent pour leur intégrité, voire leur vie.
Leur rêve est de travailler, de contribuer à la société et de construire un avenir meilleur.
Soutenu·e·s par la coordin’action Fribourg Solidaire, ils et elles demandent :
- Que le Conseil d’Etat fribourgeois refuse d’expulser des femmes et des hommes vers l’Ethiopie ou l’Erythrée.
- Qu’il soutienne auprès du Secrétariat d’Etat à la migration (SEM) une régularisation du statut des personnes concernées.
- Que le Grand Conseil leur accorde les droits sociaux élémentaires : les droits à un logement digne, à un travail, à la formation.
Se solidariser avec les requérant·e·s d’asile vivant à l’aide d’urgence, c’est aussi se battre pour les droits de tou·te·s. Le traitement inhumain infligé à certain·e·s migrant·e·s peut devenir, demain, le traitement administré à de larges secteurs de la population. Nous refusons cette logique et nous battons pour que les droits humains garantis par la Déclaration internationale des droits de l’homme et le Pacte social de l’ONU soient garantis à tou·te·s, quelle que soit leur origine.
Coordin’action Fribourg Solidaire :
Appel d’Elles
Collectif Poya Solidaire
Droit de rester
Jeunesse socialiste
Jeunes POP
Les Verts
Parti chrétien social (PCS)
Parti socialiste fribourgeois (PSF)
solidaritéS Fribourg-Freiburg
Union syndicale fribourgeoise