Communiqué du 24 mai 2016
Cinq jours après avoir signifié aux habitants des alentours du Sleep-In
qu’ils devaient quitter les lieux sous menace d’une évacuation en date
du 24 mai, à midi, des représentants du Service Social Lausannois et de
la police de Renens ont pu encore une fois constater que :
- Le fait de dormir, de vivre et de se faire violenter dans les rues lausannoises ne dissuade pas les gens d’y rester.
- Sans solution alternative, les gens restent là où ils peuvent survivre
ensemble.
- Ce n’est ni en divisant, ni en chassant, ni en cachant les gens,
qu’ils disparaîtront.
- Nous dire une Xe fois d’aller se présenter au Service de la Population en sachant pertinemment que cela équivaut à provoquer son
propre renvoi hors du territoire est encore et toujours un argument
irrecevable.
- Nous affirmer que cette situation les attriste et que la ville de
Lausanne ne peut rien faire face à cette situation est pour nous une
réponse hypocrite, qui renvoie encore une fois le problème ailleurs et
donc les déresponsabilise.
CETTE SITUATION DEMANDE UNE SOLUTION SIMPLE ET URGENTE :
Des gens vivent ici et maintenant dans une situation humainement
intolérable. Si les autorités n’ont rien de mieux à proposer nous leur
demandons juste une chose : les laisser en paix, dans un lieu où ils ne
dérangent personne.
Pas d’intervention policiere ni d’evacuation du jardin sans solution !
Rejoignez-nous dans le jardin pour rencontrer et soutenir ses occupants !
Bien à vous,
Collectif Jean Dutoit