Parallèlement, c’est aussi le risque d’un déclenchement d’une guerre régionale qui augmente puisque le régime israélien a intensifié dernièrement ses attaques sur le Liban, effectuant des raids aériens de plus en plus au nord de la frontière, terrorisant ainsi la population locale avec la menace d’une guerre semblable à celle de 2006.
Dans le même temps, les alliés d’Israël, notamment les Etats-Unis, le Canada, l’Angleterre, la France et l’Allemagne, s’attaquent à l’ensemble des réfugié·e·s Palestinien·ne·s en réduisant le financement de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies chargée de l’aide et de l’assistance aux réfugié·e·s Palestinien·ne·s. Ceci constitue une autre forme de complicité au génocide en cours.
Malgré tout, les Gazaouis puisent espoir et force dans la solidarité mondiale qui s’exprime dans les manifestations de masse de Jakarta à Washington, du Cap à Londres et de Rabat à Bagdad ; dans les actions syndicales visant à stopper les livraisons d’armes à Israël en Belgique, en Italie, en Grèce, en Turquie et ailleurs ; dans les centaines d’actions créatives de désobéissance civile dans le monde entier ; dans les campagnes BDS et des appels à l’embargo militaire qui se développent rapidement au niveau local ; dans les puissantes déclarations de solidarité de la part de mouvements pour la justice raciale, indigène, climatique, de genre et sociale ; dans les déclarations très médiatisées d’artistes, d’écrivains, d’universitaires, d’experts internationaux en génocide ainsi que de groupes juifs progressistes, d’organisations de défense des droits humains et des droits civils.
L’apartheid israélien n’est pas le seul à être jugé par la CIJ. Tous les États y compris la Suisse, toutes les entreprises et toutes les institutions qui ont collaboré au système d’oppression, qui a abouti au génocide actuel, sont également en ligne de mire. Mais les mécanismes du droit international ne sont efficaces que si nous exerçons notre pouvoir collectif pour le mettre au service de notre lutte pour la justice, pour mettre fin à ce génocide et démanteler ses causes profondes, à savoir le régime israélien de colonialisme de peuplement, d’occupation et d’apartheid.
L’Etat voyou israélien a montré qu’il ne se soumettrait pas aux décisions de la CIJ. Mais aucun pays n’est au-dessus du droit humanitaire international. Pour préserver l’intégrité du droit international, la Suisse a le devoir de s’engager activement dans la promotion du respect de ce droit. A commencer par le soutien de l’UNRWA et la fin de sa collaboration militaire avec Israël.
Ce 16 mars, marchons pour la justice, la liberté et l’égalité, marchons pour mettre fin au génocide, à l’apartheid et à l’occupation ! RDV 15h Pl. des Grottes.
Organisation : BDS Genève
Soutenu par : BDS Lausanne, BDS Neuchâtel, Apartheid Free Zone, Collectif Sud Global, Le Nadir, Amnesty Group 40, Le Silure, GSsA Genève, Centrale Sanitaire Suisse Romande, Solidarité Tattes, Collectif Urgence Palestine Genève, centre culturel autogéré l’Usine, Action Antifasciste Genève, Solidarité Bosnie, Bolivia Plurinacional CH, SolidaritéS, Jeunesse Solidaire Genève, Collectif Action Palestine Neuchâtel, Collectif Urgence Palestine-Vaud, Urgence Palestine Nyon La Côte, Association de solidarité Nicaragua – El Salvador, Collectif “Justice pour Mike”, Collectif Kiboko, Les Foulards Violets, Outrage Collectif, SSP Genève, Argentinos para la Victoria Suiza, Congreso de los pueblos Suiza, Redher Romandie, Minga Luzern, Asile LGBTIQ+
• Nous appelons à ne pas déployer d’autres drapeaux que les drapeaux palestiniens et libanais.
• Aucune forme de discrimination et de racisme ne sera tolérée, y compris l’antisémitisme et l’islamophobie.
