La violence de l’année écoulée est le fruit amer des échecs répétés des gouvernements occidentaux - y compris de la Suisse - à faire respecter le droit international. La position du gouvernement suisse devient de moins en moins défendable à mesure que la réalité des crimes d’Israël est révélée. En janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé plausible qu’Israël commette des actes génocidaires dans son assaut contre les Palestiniens de Gaza. Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé l’émission de mandats d’arrêt à l’encontre de hauts dirigeants israéliens pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. En juillet, la CIJ a de nouveau statué que l’occupation israélienne de Gaza et de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, est illégale et a déclaré Israël coupable de violation de l’interdiction internationale de la ségrégation raciale et de l’apartheid. En septembre, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une écrasante majorité une résolution appelant à la mise en œuvre de l’avis consultatif rendu en juillet par la CIJ, notamment par le biais de sanctions à l’encontre d’Israël.
Tout au long de cette année, nous avons affirmé que la violence actuelle ne peut être comprise que dans le contexte du régime de colonisation, d’occupation militaire et d’apartheid mis en place par Israël depuis 76 ans. La violence ne cessera pas tant que ce régime d’oppression ne sera pas démantelé.
Les femmes et les enfants palestiniens en sont les premières victimes. Les enfants se voient, torturés, emprisonnés et privés de leur enfance. Les femmes, doivent faire face à la violence et à l’humiliation quotidienne de l’occupation. Alors que nous approchons du 20 novembre, la Journée mondiale de l’enfance, qui commémore l’anniversaire de la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant, n’oublions pas les enfants palestiniens. Alors que nous approchons du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, n’oublions pas les femmes palestiniennes.
Le gouvernement suisse ne peut pas continuer à fermer les yeux sur ces obligations et doit user de son influence pour mettre fin à l’impunité d’un État qui pratique l’apartheid et qui est actuellement jugé pour génocide.
Aujourd’hui, nous réitérons que nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et permanent pour mettre fin au génocide israélien, et l’arrêt de tout commerce d’armes avec cet État génocidaire.
Alors qu’Israël vient d’annoncer son intension d’interdire l’UNWRA, ce qui revient à une déclaration de guerre contre l’ONU, les Nations Unies doivent exclure l’État voyou israélien ! Cette violation de la charte de l’ONU ne peut pas avoir lieu sans conséquences et les États qui continuent d’être complices du génocide, de l’occupation et de l’apartheid doivent être jugés. Israël doit être traité comme l’État paria qu’il est et doit être exclu de toutes les compétitions internationales comme la FIFA, l’UEFA et l’Eurovision.
Face aux innombrables atrocités commises par Israël, les Palestinien.nes poursuivent inlassablement leur lutte pour la justice.
Notre rôle ici et maintenant c’est de continuer sans relâche à défendre le droit du peuple palestinien à la liberté, à l’autodétermination et au retour.
Samedi 23 novembre 2024
RDV Pl. Neuve 15h
• Nous appelons à ne pas déployer d’autres drapeaux que le drapeaux palestiniens et libanais
• Aucune forme de discrimination et de racisme ne sera tolérée,
y compris l’antisémitisme et l’islamophobie
Organisation : BDS Genève
Avec le soutien de : Association Parrainages d’enfants de Palestine, Centre Culturel Autogéré de l’Usine, Collectif Urgence Palestine Nyon la Côte, Collectif Urgence Palestine Vaud, Collectif Urgence Palestine Genève, Collectif Action Palestine Neuchâtel, Collectif Sud Global, centre de luttes autonomes Le Silure, Collectif Faites des Vagues, Les Foulards Violets, Associations de Solidarité Nicaragua-El Salvador, Solidarité Tattes, Centrale Sanitaire Suisse Romande, Association Achillée, Librairie Albatros, Cinélux, Centre socioculturel Pôle Sud, SUD Etudiant-es et Précaires, Grève féministe Genève, Action Antifasciste Genève, Coordination Etudiante pour la Palestine, SolidaritéS Genève, Jeunesse solidaire Genève, Outrage Collectif