La fête du travail qui se déroulera dimanche représente pour nous une journée de lutte avant tout. Les organisations patronales représentent les intérêts de la bourgeoisie capitaliste, selon leur propres mots « La FER Genève promeut une économie libérale ». Ces intérêts sont fondamentalement opposés à ceux de la classe des travailleuses et travailleurs. L’économie libérale pousse plus, chaque année, notre société vers sa destruction. Pillage des ressources naturelles, exploitation des travailleuses et des travailleurs au nom de la sacro-sainte productivité, guerres ou bien encore crises migratoires. La liste des crimes de ces politiques est sans fin. Dans notre contexte de globalisation exacerbée, toute entité politique se targuant de défendre de telles positions est ainsi complice.
De leur côté, les syndicats se sont enlisés dans une stratégie privilégiant le dialogue avec de telles entités. Cette posture uniquement défensive ne sert plus qu’à limiter les dégâts causés aux intérêts des travailleuses et travailleurs sans grand succès et sans pour autant faire progresser d’autres revendications.
Nous pensons que notre camp se doit de ne pas se cantonner à une posture défensive et passer à l’offensive. Il est important de manifester pour défendre nos conquis sociaux mais de telles journées sont l’occasion pour notre classe d’ouvrir de nouveaux fronts et d’attaquer la bourgeoisie sur son terrain.
Pour une perspective révolutionnaire.
Groupe Louise Michel