Une nouvelle fois en 2022, l’armée turque a intensifié ses attaques sur le mouvement kurde, commettant de multiples crimes de guerre, utilisant intensivement des armes chimiques et en multipliant les bombardements et les attaques de drones.
Depuis le 14 avril, le gouvernement turc mène une opération militaire dans plusieurs régions du Bashûr (Kurdistan côté iraquien) et du Rojava (Kurdistan côté syrien), avec l’objectif principal de frapper les populations civiles et ses forces d’auto-défense, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le régime dictatorial de Recep Tayyip Erdogan poursuit son agression militaire contre le Rojava et le Bashûr, au mépris total du droit international et de la souveraineté nationale des pays voisins. Il ne cache pas son ambition d’expansion néo-ottomane, visant particulièrement la ville de Kobanê, symbole de la résistance contre l’État islamique (EI).
Les moyens employés n’ont pas de limite dans leur barbarie : utilisation d’armes chimiques, nettoyage ethnique, bombardements systématiques et frappes ciblées de drone, etc. Ce sont autant d’éléments de la machine de guerre déployée par la Turquie à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières. Parallèlement à ces crimes de guerre, le régime d’Erdogan continue son chantage à l’égard de l’Europe, utilisant les réfugiés comme monnaie d’échange pour éviter les condamnations et les sanctions.
Malgré l’utilisation récurrente d’armes chimiques par l’armée turque, comme lors du génocide de Roboski en 2011, à Serekaniye en 2019 et cette année dans les montagnes du Bashûr, les puissances mondiales continuent de fermer les yeux sur ces actions inhumaines, qui restent impunies.
C’est pourquoi nous disons “Défendez le Kurdistan” et appelons tous les partisans de la démocratie, de la diversité culturelle et de la liberté de lutter pour s’informer et commencer à s’engager contre la sale politique de la Turquie et le silence des États européens !