Cette mesure s’inscrit dans une évolution de plus en plus diffuse et normalisée des technologies de surveillance : traçage biométrique, géolocalisation, vidéosurveillance, données biométriques... Il s’inscrit dans le prolongement d’un renforcement des pouvoirs de l’État fédéral, tout comme la loi MPT récemment votée. Ne nous laissons pas flouer par le discours confus de l’extrême droite, le certificat covid est un outil, servant à l’exclusion de certaines personnes dont la situation diffère de certains critères fixés par l’état. Ce type d’instrument de régulation à toujours été prôné par l’extrême droite.
Au cours de la dernière année, les discours de solidarité, de bienveillance et de lien social ont été remplacés par plus de surveillance et des QR codes. L’injonction à la reprise économique a saboté les désirs d’un monde d’après différent. Et c’est bien cette reprise qui intéresse l’état quand il promeut l’abandon des gestes barrières au profit du certificat Covid. La crise sanitaire a creusé les inégalités et le fait de rendre les tests payants accentue cet état de fait. De plus, trop de personnes restent exclues de la possibilité vaccinale comme de l’accès au soins en règle générale, à l’intérieur de nos frontières comme à l’échelle du monde.
Pour manifester notre opposition et afin de reconstruire des discours de solidarité, le samedi 20 novembre aura lieu une journée contre le certificat COVID. Nous occuperons la place des grottes avec des concerts, des frites, une bibliothèque, un infokiosk, des pâtes et d’autres surprises.