"La voix d’outre-tombe d’un hippopotame raconte son périple forcé du continent africain à la Colombie, suscitant autant de dérision que de réflexion sur la violence que nous, humain·x·es, entretenons avec le monde ""sauvage"". Une communauté aborigène du nord de l’Australie s’amuse à écrire des histoires de zombies polluants, de contre-histoires insurrectionnelles, et d’ancêtres-fantômes encore vivant·x·es sur leurs territoires, proposant ainsi une forme locale de relation avec ce qui nous entoure. Des paysages montagneux des Alpes et des canyons du Mojave réagissent, les uns aux transformations anthropiques, les autres à la recherche de la mémoire. Pendant ce temps, aux alentours d’un volcan indonésien, baptisé “Mérapi”, se raconte une quête scientifique et existentielle, entravée par des brigands qui terrorisent et exploitent les ressources du volcan, où des gardiens spirituels préservent le mystère métaphysique de cette force terrestre, suscitant admiration, culte et effroi.
Le cinéma Spoutnik se laisse porter ""par les surprises des connexions bizarres"" pour arriver à cette proposition étrange d’un certain cinéma contemporain qui délaisse les récits anthropocentrés et occidentaux, permettant à de nouvelles histoires de s’écrire entre les autres vivant·es, les paysages, les fantômes, et d’autres perceptions non capitalistes des relations entre humain·es et non-humain·es de se tisser.
Des luttes et des gestes de soin sont parfois nécessaires pour faire advenir les possibles d’une cohabitation, ou des centres urbains qui deviennent des refuges pour soigner les maux du ""monde sauvage"".
Nous vous invitons à consulter notre programme pour ce cycle sur notre nouveau site.
https://spoutnik.info/