Ces blessures ne sont pas arrivées par accident. Le fait que l’État bourgeois défende et impose les intérêts du capital n’est pas nouveau. Il le fait par tous les moyens possibles, y compris par des moyens brutaux. Il est sciemment accepté d’infliger des blessures massives. Mais cette violence ne résout pas les contradictions sociales. Tant que la société sera divisée en classes, tant que les contradictions de classe existeront, il y aura aussi des luttes de classe.
La répression est responsable de la politique bourgeoise, et est également soutenue par le Parti Socialiste et les Verts. C’est particulièrement maintenant, en période de crise, alors que les contradictions sociales s’exacerbent et que les mouvements révolutionnaires sont en plein essor, que les attaques des classes dirigeantes ne sont pas surprenantes. Elles veulent nous empêcher, comme à l’occasion de la manifestation révolutionnaire du 1er mai, de lier les différentes luttes et d’amener, ensemble, notre colère dans la rue. À Bâle aussi, le bloc anticapitaliste a été nassé le 1er mai. Une nouvelle attaque, comme celle ayant eu lieu lors de la manifestation du 8 mars.
Ailleurs comme ici, nous voyons comment la classe dirigeante répond par la violence. Notamment en France, où la violence de l’État a été responsable de blessures graves à plusieurs reprises ces dernières années. Pensons aux manifestations des Gilets Jaunes, où de nombreuses blessures graves aux yeux ont été provoquées par des armes de fabrication suisse. Ou encore aux luttes contre les méga-bassines de Sainte-Soline, où un camarade a été si gravement blessé par les flics qu’il est resté dans le coma pendant un mois.
La contradiction centrale est celle entre les mouvements révolutionnaires et l’État bourgeois, dont le travail consiste à protéger les intérêts des entreprises, des banques et des grands patrons. Il faut les dénoncer et les attaquer.
Les victimes de leurs attaques sont aléatoires, mais nous tou.te.s sommes concerné.e.s – nous tous.te.s qui luttons contre les conditions barbares du capitalisme. Mais nous ne nous laisserons pas intimider et nous continuerons d’amener, dans la rue, la lutte contre l’exploitation, l’oppression et la destruction de l’environnement. Restons uni.e.s, agissons collectivement et organisons-nous. Unissons-nous pour trouver des moyens de passer à l’offensive.
Nous trouverons des réponses communes à leurs attaques.
Ce sont des individus qui ont été touchés - nous sommes tous concernés !
Solidarité avec les blessé.e.s et les incarcéré.e.s du 1er mai - ici et partout ailleurs !
Revolutionäre Aufbau Schweiz
