Le système capitaliste globalisé est en crise. La crise sanitaire liée à la COVID-19 a permis à la big pharma d’amasser des millions, la guerre en Ukraine a fait bondir les actions des fabricants d’armes. Les inégalités entre riches et pauvres n’ont jamais été aussi énormes. Les technologies de surveillance sont omniprésentes. En France des milliers d’activistes sont fiché.es. En Suisse, la nouvelle loi “anti-terroriste” permet de criminaliser des personnes pour leurs idées.
Mais partout dans le monde, des personnes refusent de voir cela comme une fatalité et mettent leur vie ou leur liberté en péril pour construire un monde basé sur la solidarité. En Turquie, plus de 10’000 prisonnièr:es politiques sont détenu.es pour avoir défié le gouvernement fasciste, que ce soit en rejoignant la lutte armée dans les montagnes, en participant aux élections en tant que parti de gauche ou encore en chantant en kurde. En Allemagne, Lina a été condamnée à 5 ans de prison ferme pour des actions menées contre des néo-nazis. En Russie et au Bélarus des centaines d’opposant-es politiques sont incarcéré-es, notamment pour avoir manifesté contre la guerre. En Palestine, des centaines de personnes sont détenues de manière arbitraire et sans procès pour s’être opposées à l’occupation israélienne.
La plupart de ces personnes ont agi en toute conscience en connaissant les risques liés à leur actions. Elles ont agi car elles croient en la puissance de l’action collective.
Les États essaient de les cacher dans les recoins les plus sombres de leurs prisons mais leurs idées ne peuvent être enfermées. Écrire aux prisonnièr:es politiques permet de briser l’isolement qui leur est imposé. C’est aussi une opportunité d’apprendre de leur luttes.
Rejoins-nous ! Aucune expérience n’est requise et c’est possible de seulement écrire ou seulement dessiner. Une simple carte postale peut égayer un mur de prison. Des conseils sur les sujets à aborder ou à éviter sont disponibles sur place.