Chaque année et depuis plus de 50 ans, le 17 avril marque la Journée Internationale de Solidarité avec les prisonnier·es palestinien·nes otages du régime d’occupation et d’apartheid israélien. Sous tous les gouvernements israéliens, les Palestinien·es ont été privé·es de leurs droits fondamentaux, en captivité comme à l’extérieur et l’incarcération de masse des Palestinien·nes par l’État est une pratique centrale du projet israélien de colonialisme de peuplement, de nettoyage ethnique et de génocide du peuple palestinien.

Malgré la décision historique prise par la Cour internationale de Justice (ICJ ) qui désigne comme illégale toute occupation et apartheid israélien du Territoire palestinien (y compris Jérusalem Est), et malgré un fragile cessez-le-feu à Gaza après 16 mois de bombardements, anéantissant toute possibilité d’autosubsistance et de soins, le génocide continue à Gaza et s’étend au reste de la Palestine. Les assauts israéliens contre les Palestinien·nes en Cisjordanie et à Jérusalem Est, les déplacements forcés, les vols et l’occupation illégale de maisons et de terres palestiniennes s’intensifient pour arriver à un niveau jamais atteint depuis plus de 20 ans. Malgré la libération historique de plus de 1000 prisonnier·es, les arrestations et les meurtres de Palestinien·nes augmentent en Cisjordanie de façon impressionnante. Aujourd’hui plus de 10’000 Palestinien·nes sont otages du régime d’occupation.

En août 2024, B’Tselem (ONG israélienne de défense des droits humains), a produit un rapport effrayant sur l’état des violences et tortures infligées, avec la complicité de médecins, par les agents israéliens sur les prisonnier·es palestinien·nes. Si ces pratiques sont connues depuis des décennies, ces derniers mois, les témoignages des prisonnier·nes palestinien·nes libéré·es soulignent l’ahurissante palette de violences psychologiques, physiques et sexuelles subies. La torture continue même avec les morts puisqu’Israël refuse de rendre leurs dépouilles aux familles en violation totale du droit international humanitaire.

Le régime colonial israélien continue également de sévir dans les pays voisins : au Liban, Israël aurait violé le cessez-le-feu plus de 1000 fois depuis qu’il a été instauré en novembre dernier. La Syrie n’est pas en reste : Israël profite de cette période de transition pour prendre le contrôle de plus de 400 km2 de territoire et annoncer une occupation quasi officielle du sud du pays. Sans oublier que le régime israélien occupe illégalement le plateau du Golan depuis 1967. Sans vergogne, Israël concrétise son expansion coloniale dans toute la région du Levant.

Dans un contexte accablant d’impunité israélienne et de complicité occidentale, la Suisse, complice et complaisante, enterre par ses agissements les droits fondamentaux du peuple palestinien et le droit international et humanitaire. En atteste la décision de la Suisse, sous pression israélienne, d’annuler la conférence sur la Quatrième Convention de Genève en mars, Mais l’étape de la discussion est dépassée depuis longtemps : il faut agir ! La Suisse se doit de sanctionner Israël, comme exigé par le rendu de la CIJ en 2024.

Liberté pour tou·tes les prisonnier·es palestinien·nes otages du régime sioniste !

Hands off Palestine, Lebanon and Syria !

Stop à la complicité de la Suisse ! Sanctions sur Israël MAINTENANT !

RDV samedi 12 avril 2025, Place de Neuve, 15h00

Nous appelons à ne déployer que les drapeaux palestiniens, libanais et syriens.

Aucune forme de discrimination et de racisme ne sera tolérée, y compris l’antisémitisme et l’islamophobie.

Organisation : BDS Genève

Avec le soutien de : CEP UNIGE, CUP GE, CAP NE, MARAD, Foulards violets, Collectif Faites des Vagues, Solidarité Bosnie, Collectif des Internationalistes Tunisien.ne.s en Suisse, Collectif de la grève feministe Genève, Le Silure, Association de Solidarité Nicaragua - El Salvador, Bolivia Plurinational.CH, Argentinas Migrantes Insurrectas en Suiza, Congreso de los pubelos suiza, redher romandie, Librairie Albatros , Centre socioculturel Pôle Sud, Solidarité Tattes, Centrale Sanitaire Suisse Romande, Librairie Fahrenheit 451, Association ashtanga shala geneva, Syndicat SUD Etudiant-e-s et Précaires, Cinélux, RDCongo Swiss Diaspora, Outrage Collectif, le Nadir, Collectif Change for Palestine, Club Populaire de Sports de Combat