Gaza est en train de disparaître. Et maintenant, nous savons quel genre d’humains nous sommes.
Le dernier acte du génocide est en marche. L’entité coloniale sioniste s’apprête à occuper la bande de Gaza, avec l’appui d’une machine de guerre médiatique, d’un silence diplomatique complice, et de notre propre immobilité.
Depuis le début, son objectif est clair : éradiquer le peuple palestinien, effacer son histoire, anéantir son identité.
« Now we conquer, cleanse and stay », a déclaré Bezalel Smotrich, criminel assumé.
Et pourtant… nous savions. Nous avons laissé faire.
Pendant que ces mots s’écrivent, des milliers d’êtres humains errent dans les décombres de Gaza. Il n’y a plus d’abris, plus d’hôpitaux, plus de pain, plus d’eau. La faim les dévore, la soif les brûle, la mort les cerne. Et le monde détourne les yeux.
Sur 100 camions d’aide promis ce 19 mai, seuls cinq ont franchi la frontière. Deux contenaient des linceuls.
Gaza n’est plus un territoire, c’est un cimetière à ciel ouvert.
Ce sont les Palestinien·nes qu’on assassine, mais c’est notre humanité qu’on enterre.
Si Gaza disparaît demain, que restera-t-il de l’humanité ? Quel sens auront nos luttes ? Quels moyens resteront à nos combats ? Dirons-nous : « Mais comment a-t-on pu laisser faire ? » Regretterons-nous notre inaction ? 2.4 millions de personnes ne sont toujours pas assez pour lâcher vos privilèges et votre confort et à faire naître en nous une colère juste ?
Dirons-nous : « On ne savait pas » ? Nous savions. Nous avons choisi.
Demain, il sera trop tard pour agir, et il sera trop tard pour racheter notre conscience, aujourd’hui tout le monde est déjà coupable !
Ni oubli ni pardon, ça vaut pour les sionistes, les complices et pour le monde entier qui regarde.