Montblanc : exploiter d’abord et s’enfuir ensuite
Depuis des années, Montblanc (marque appartenant au groupe Richemont) sous-traite sa production dans la banlieue de Florence, où règnent des conditions d’exploitation sans limites. En février 2023, les salarié·es des sous-traitants ont rejoint le syndicat SUDD Cobas et obtenu le respect de leurs droits tels qu’établis par le contrat de travail national (8h de travail 5 jours par semaine).
En réaction, le groupe Richemont a mis fin à ses relations avec les entreprises qui respectaient enfin la loi. À la place, il a confié le travail à une autre entreprise de la zone où l’on travaille encore 12 à 14 heures par jour, 7 jours par semaine. Ce sont ces conditions de travail qui lui garantissent des marges de profit qui ont contribué à lui faire terminer l’année 2023 avec 5 milliards d’euros de bénéfices.
Pire encore, alors que ces travailleurs-euses utlra-précarisé-e-s se mobilisent pour défendre leurs droits les plus élémentaires, ils-elles se font agresser sur les piquets de grève à coups de barres de fer !
Depuis Genève, nous nous associons à la journée internationale de solidarité avec les travailleuses et travailleurs de sous-traitants du groupe de luxe Richemont, dont le siège social est dans notre canton. Nous soutenons les revendications des travailleuses et travailleurs et demandons le respect des droits syndicaux et la fin des violences antisyndicales de la part des sous-traitants du groupe de luxe.
Le groupe Richemont doit :
1. Mettre fin aux politiques antisyndicales dans toute la chaîne de production.
2. Garantir immédiatement la continuité de l’emploi pour tous-tes les travailleurs-euses de la chaîne de production, même en cas de changement de contrat de sous-traitance.
Pour soutenir ces revendications et faire entendre notre solidarité, nous appelons à un rassemblement à la Place du Port à Genève devant la boutique Montblanc, ce samedi 26 octobre à 14h30.