Cette journée d’action est une réponse à l’appel de plus de 300 équipes sportives palestiniennes qui demande d’exclure Israël des Jeux olympiques en raison de son génocide contre les Palestinien·ne·s de Gaza et de son régime d’apartheid.

Le « Democracy in Europe Movement 2025 » (DiEM25) a lancé une pétition appelant à suspendre Israël du sport international, y compris des Jeux olympiques, en raison de la "pratique israélienne de colonialisme, de l’occupation militaire, du nettoyage ethnique, du génocide, de l’apartheid et de l’exploitation illégale des ressources naturelles dans les territoires occupés" ainsi que de son "assaut brutal sur la vie culturelle, universitaire et sportive de la société palestinienne". La pétition appelle "les instances dirigeantes du sport à respecter immédiatement leurs obligations statutaires", y compris "l’interdiction pour Israël de participer aux Jeux olympiques de Paris en 2024".

L’organisation mondiale de défense des droits « Ekō » (anciennement SumOfUs) a lancé une autre pétition appelant à bannir Israël des sports internationaux, en particulier des Jeux olympiques. La pétition d’Ekō affirme qu’Israël a sapé l’esprit olympique, qui vise à "construire un monde pacifique et meilleur", en "tuant plus de 30 000 Palestinien·ne·s à Gaza depuis octobre, dont un millier d’athlètes. Parmi eux, Abu al-Abed, l’entraîneur de football olympique de la Palestine".

La première action a donc consisté à déposer une lettre ainsi que 227’000 signatures récoltées par ces deux pétitions internationales au Comité International Olympique à Ouchy. Nous avons été reçus par des responsables de la communication du CIO qui nous ont promis de répondre à notre démarche.

La journée a continué avec un lâcher de banderole géante sur le Grand-Pont avec le slogan « Bannissons l’Etat génocidaire d’Israël des JO de Paris 2024 ! » et une distribution de tracts devant le musée Olympique en début d’après-midi.

Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que le CIO permet à Israël d’utiliser les Jeux olympiques pour blanchir par le sport son génocide à Gaza et son régime d’apartheid contre les Palestinien·ne·s. Accepter qu’Israël, en plein génocide puisse participer aux prochains Jeux Olympiques signifierait à la communauté internationale que le CIO accepte ces crimes de guerre.

La Charte Olympique oblige clairement le CIO à “respecter [...] les droits humains internationalement reconnus et les principes éthiques fondamentaux universels dans le cadre du Mouvement Olympique”. Pourtant, nous n’avons pas vu le CIO prendre la moindre responsabilité pour mettre fin ou sanctionner les graves violations des droits humains perpétrées par Israël à l’encontre des athlètes Palestinien·ne·s et de l’infrastructure sportive palestinienne.

Bannissons l’Etat génocidaire israélien des Jeux Olympiques !

Solidarité avec les athlètes et le peuple palestinien !

Depuis Lausanne, la ville Olympique, nous envoyons un message de soutien spécial à tous les athlètes Palestinien·ne·s mutilé·e·s par l’occupation israélienne et qui ne peuvent plus pratiquer de sport.