La crise systémique et multi-dimensionnelle du système économique néo libéral dominant continue de faire rage partout dans le monde, avec toutes ses répercussions néfastes pour les peuples etl a planète. De ce fait, la paysannerie familiale, et les communautés rurales, sont parmi les premières victimes du système capitaliste qui les livre à la merci des sociétés transnationales de l’agrobusiness.
Le caractère raciste et (néo)colonial continue à constituer une pièce maîtresse de ce système dominant. Les peuples opprimés du Sud Global le vivent au quotidien. En effet, le capitalisme et le colonialisme sont les deux faces d’une même pièce ; c’est pourquoi la lutte anticapitaliste passe nécessairement par la lutte anticoloniale, pour lesquelles le monde rural se trouve en première ligne.
Dès lors, comment les organisations paysannes des pays (néo)colonisées conçoivent-elles et articulent-elles la lutte de libération du (néo)colonialisme ainsi que celle pour les droits des paysans.nes et pour la justice sociale et climatique dans les zones rurales ? Quel est l’impact de ce système destructif sur la paysannerie européenne et suisse ?
AU PROGRAMME
- Débat avec des leaders paysan.nes d’Haïti, de Colombie et du Niger, pays historiquement assujettis aux stratégies coloniales dont les organisations se trouvent à l’avant-garde de la lutte pour l’émancipation et pour la souveraineté alimentaire.
- Discussion avec les organisations paysannes suisses de la solidarité internationale avec le Sud Global.
PANEL
- Micherline Islanda Aduel (Tetkole Ti Peyizan Ayisyen, la Via Campesina Haïti)
- Amadou Mahamane (Plateforme paysanne du Niger, la Via Campesina Niger)
- Joana Pinzon (ASONALCA-CNA, la Via Campesina Colombia)
- Alberto Silva (UNITERRE, la Via Campesina Suisse)
LIEU
19h00 à la salle “Manège en ville”. Rue Julienne-Piachaud 4, 1204 Genève.