Opposons au désespoir une perspective pour laquelle il vaut la peine de se battre. Car les choses ne resteront pas comme elles sont. La crise n’est pas lointaine, elle a lieu maintenant et pousse déjà des millions de personnes en fuite. La crise climatique est le résultat de déséquilibres sociaux, elle a des responsables et ceux-ci sont aussi à Bâle. Par exemple le groupe Syngenta, qui vend des poisons agricoles et des semences génétiquement modifiées dans le monde entier. Elle est responsable de la destruction d’écosystèmes et de la mort de personnes à cause des conséquences des pesticides toxiques. Il pousse les paysans à la dépendance et est également responsable de l’assassinat d’activistes résistant.e.s.
Des banques suisses comme le Crédit Suisse participent par des investissements à des guerres ou à d’autres projets d’exploitation, comme des mines et des oléoducs, qui continuent de voler les terres des populations indigènes et de détruire l’environnement. Par le biais de l’écoblanchiment, de nombreuses entreprises, comme Tesla, tentent de profiter de la prise de conscience croissante de la crise climatique pour promouvoir leurs marchandises produites par l’exploitation de l’homme et de la nature, pour augmenter leurs bénéfices et pour nier leur propre responsabilité. Le monde est détruit et les profiteur.euses se trouvent ici en Suisse et sont soutenu.e.s par l’État suisse. N’acceptons plus cela, mais portons la résistance du mouvement climatique international au cœur de ce système d’exploitation.
Les gouvernants, les CEO et les médias nous disent que nous devons placer nos espoirs dans les votations, les technologies et le libre marché. Mais où ce système nous a-t-il conduit.e.s ? Qu’il s’agisse de pandémie, de guerres, de crise énergétique et bien sûr de crise climatique, ce sont toujours les capitalistes qui engrangent des milliards et les salariés, et en particulier les habitants du Sud de la planète, qui doivent en payer le prix. Mais partout, la résistance grandit. Partout, les gens s’opposent à cette situation. Que ce soit les révolutionnaires du Rojava, les camarades qui résistent à la destruction de l’environnement aux Philippines ou au Chiapas, pour ne citer que quelques exemples. C’est là que réside notre force, car aucune technologie n’arrêtera la crise climatique, seules les masses de ce monde peuvent le faire.
Rejoignez-nous dans la rue le 11 février à Bâle, assistez aux manifestations en amont et mobilisez-vous avec force !
Notre monde, nos luttes – renforçons le mouvement révolutionnaire pour le climat !
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