Cet exercice signifie bien plus que le délire (bien loin de la realité) de quelques fanatiques de la sécurité. A une époque où les guerres et les crises du capitalisme sont devenues un état permanent et où la catastrophe climatique est devenue realité, il s’agit inévitablement pour les dirigeants d’assurer leurs profits et leur pouvoir. Toutes les révoltes et protestations mondiales montrent combien de personnes luttent pour une vie meilleure et ne veulent plus accepter l’exploitation et la destruction de leur environnement.
Avec l’opération “Fides”, l’armée et la police suisse se préparent à un avenir possible : sous prétexte d’assurer la sécurité de la population ielles s’entraînent à la contre-insurrection afin de pouvoir protéger le pouvoir, les propriétés et “la place économique suisse”.
Le fait que le scénario choisi soit celui de la “menace terroriste” , juste après que les nouvelles lois anti-terroristes entrent en vigueur, n’est pas du tout surprenant.
Avec le mot “terrorisme” on répand non seulement une peur diffuse d’un ennemi invisible pour justifier plus de contrôle ; mais on discrédite également comme “terroristes*” toustes celleux qui mettent radicalement en question le gouvernement et luttent pour un boulversement social.
C’est clair que l’armée et la police sont patriarcales et racistes, si elles sont utilisées comme institutions armées par un système patriarcal et raciste. Cela se voit par exemple par l’attaque militaire contre la migration aux frontières extérieures et intérieures de l’Europe. On le voit également avec l’image du soldat type : un homme blanc, armé, de droite conservatrice - pas du tout une image rassurante dans une société où un féminicide a lieu en moyenne toutes les deux semaines.
L’armée et la police ne nous protègent pas, elles protègent un monde basé sur l’exploitation - si nécessaire en usant de la force létale. Luttons contre tout cela avec nos valeurs de solidarité et d’entraide. Sabotons et dérangeons “Fides” de multiples façons !