Le parlement a décidé d’augmenter la contribution annuelle de la Suisse à Frontex, agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Elle passerait de 24 millions à 61 millions par année jusqu’en 2027 dans le but d’augmenter massivement le nombre d’agentes et d’agents, les instruments techniques et les armements de Frontex.

Nous avons aidé à faire aboutir le référendum national contre cette augmentation. Nous sommes opposés au renforcement des garde-frontières et garde-côtes de Frontex dont l’activité principale est de patrouiller dans la Méditerranée pour empêcher les réfugié-e-s de parvenir en Europe.

Les « push-backs » qui renvoient les réfugié-e-s à la mer ou dans les camps de Libye, et d’autres pratiques violant continuellement les droits humains, se déroulent quotidiennement aux frontières extérieures de l’Europe.

Nous posons la question : à quoi doivent servir nos impôts ? A organiser l’accueil ou à empêcher les personnes qui fuient la misère, la violence et la guerre de venir en Europe et en Suisse pour se protéger ?
Voilà de quoi nous voulons débattre pour lancer la campagne de la votation fédérale.

Table ronde avec :

Lisa Mazzone Conseillère aux Etats pour le canton de Genève Kiri Santer membre du Réseau Alarm Phone et chercheuse en Sciences sociales (Université Berne)
Simon Noori chercheur en régime des frontières européennes à l‘Université de Neuchâtel
Pierre Bühler théologien et éthicien
Le témoignage d’une personne ayant subi des violences aux frontières.

Modération : Amanda Joset Comité de Solidarité sans Frontières