Des mois plus tard, au nom du ministère public de Bâle, des policiers sont entrés dans de nombreux appartements tôt le matin. L’objectif : diverses personnes accusé.e.s d’avoir été dans la rue contre le PNOS ce jour-là. En quelques semaines, plus de vingt perquisitions de ce type sont effectuées à Bâle et dans d’autres cantons. Le ministère public parle de 60 procédures engagées et se précipite même plus tard avec un pilori en ligne.
Pour nous, c’est clair : cette répression massive nous vise tous et toutes, en tant que mouvement antifasciste. Elle devrait diviser et intimider.
Cela se manifeste également dans la punition exigée. Pour notre ami, qui sera jugé le 7 juillet, le ministère public exige 8 mois de prison avec sursis. Il est accusé de n’avoir fait qu’assister à la manifestation. Cela montre clairement le caractère politique de ces mesures répressives.
Nous devons également y apporter une réponse politique ! Ce prélude à la série de procès Basel-Nazifrei est d’une grande importance. Nous nous rendons au ministère public avec un rassemblement de solidarité. Nous voulons ainsi faire connaître l’affaire et augmenter la pression. Nous voulons montrer notre solidarité avec les ami.e.s accusé.e.s et dire haut et fort : Il était très important de descendre dans la rue contre le PNOS et il reste important de construire et de renforcer le mouvement antifasciste et antiraciste ! Nous ne serons pas intimidé.e.s !
Appel de Basel-Nazifrei traduit de l’allemand au français